Dans une déclaration sanctionnant les deux réunions tenues, entres le conseil syndical et la direction générale, les 23 et 24 mars écoulés et qui entrent dans le cadre des discussions sur les primes et indemnités, concernant l’élaboration de la convention de branche, les dockers menacent de recourir à une journée de protestation si leurs doléances restent en l’état. Cette journée de protestation est prévue pour le 2 avril, soit deux journées après le congrès de l’UGTA, prévu, du 29 au 31 du mois en cours. Contacté hier par téléphone, un cadre du conseil syndical du port d’Alger a expliqué que leur action est une « réponse au blocage opéré par la direction concernant les discussions sur les primes et indemnités, prévue dans le cadre de la convention de branche. »
Sur ce point, il a indiqué que les négociations sur la convention de branche en est à sa première phase. Les atermoiements font que les autres ports du pays sont, dans leur grande majorité, dans la deuxième phase de l’élaboration de conventions, lesquelles conventions sont presque finalisées.
Apostrophé sur les autres aspects abordés par les autres dockers, il dira que le problème des salaires était réglé depuis mars de l’année passé. L’augmentation des salaires a atteint 18% du salaire de base. Il a souligné que c’est une des revendications satisfaite par la direction.
Dans la déclaration, une marge de manœuvre est laissée pour la direction, il s’agit selon les dockers d’Alger de rester ouvert au dialogue et à la concertation afin d’éviter, disent-ils le blocage du port. Dans le cas contraire, les fonctionnaires du port d’Alger, seront contraints » d’entamer d’autres actions conformément à la loi de la République. »
A signaler que les ports du pays ont entamé les discussions sur les conventions de branches séparément. C’est pour cette raison que le port d’Alger a entamé des actions en solitaire, a expliqué un autre responsable.
Mohamed Mouloudj