Temmar explique sa stratégie

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La stratégie est non seulement là, mais elle est encore mieux, cohérente, puissante et réfléchie. Selon le ministre, la stratégie économique du gouvernement est passée d’une phase de “résorption du désordre” (1999-2004) à celle de la croissance.

Il concède néanmoins que le fruit des réformes tarde effectivement à mûrir. “Il est clair, dira-t-il, que toutes les réformes ont été engagées mais il faut savoir que les effets ne se feront sentir que si elles atteignent un point critique, un point que le pays n’a pas encore atteint”, concède -t-il néanmoins.

Tout l’effort du département de l’Industrie et des participations de l’Etat tendra donc vers le renforcement de ces réformes. On entend ainsi mettre prochainement en œuvre une banque d’investissement et enregistrer l’entrée sur le marché de grands groupes industriels boursiers,

soit une réanimation du marché secondaire des capitaux après l’échec d’une première tentative de création d’une bourse.

Cependant, les propos du ministre ont parfois suscité un brouhaha de désapprobation, comme lorsqu’il a évoqué un taux de chômage officiel de 11,8%, preuve que les agrégats statistiques de l’Etat ne recoupent pas la perception que se fait le citoyen de la qualité de la vie. Le ministre a par ailleurs refusé de répondre à des questions ponctuelles. On ne saura pas ainsi ce que pense le gouvernement de la revendication du reclassement en ZAC d’Akbou, une préoccupation soulevée de vive voix par le représentant de l’APW.

M.B.

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