Tout comme toutes les autres communes de la wilaya de Tizi Ouzou, Draâ El Mizan a bénéficié de vingt-trois millions de dinars. Pour cette tranche, en attendant les budgets complémentaires, l’exécutif a pensé surtout à l’amélioration du réseau routier. “Nous avons consacré cette enveloppe de moindre importance aux travaux publics. En somme, nous allons procéder aux revêtements des chemins communaux”, nous a confié M. Hamou Didouche en sa qualité de maire de Draâ El Mizan. Au total, a-t-il ajouté, cinq chemins communaux seront pris en charge. “Les projets sont déjà confiés. Ils seront lancés incessamment”, a-t-il enchaîné. Notre interlocuteur nous a appris par ailleurs que la bibliothèque communale accordée par la Direction de culture va être lancée dans les prochains jours. “Ce projet a été confié à l’entreprise Louna. Tout est prêt. Les travaux vont démarrer. Elle sera réalisée à proximité du lycée Ali Mellah”, a conclu le premier responsable de l’APC. Cette bibliothèque a été demandée depuis longtemps par le mouvement associatif. Indubitablement, elle viendra combler un tant soit peu ce manque dans cette ville qui a trois lycées et quatre collèges. Certes, c’est une bonne chose, mais il est attendu des autorités locales de faire en sorte à ce qu’un centre culturel entier soit inscrit au profit de la région. Aujourd’hui, faudra-t-il le souligner, la Maison de jeunes Arezki Mansoui ne répond plus aux besoins des jeunes parce que Draâ El Mizan est non seulement chef-lieu de commune, mais aussi celui de daïra. Si besoin est, il est peut être utile de rappeler qu’une pétition a été lancée depuis des années pour la récupération de l’ancien tribunal pour servir de centre culturel. En vain.
Malheureusement, aujourd’hui et après le séisme de 2003, cette ex. instance judiciaire se trouve dans un état lamentable. On croit savoir que le CTC l’a réformée. Pour les jeunes, c’est le lieu idéal pour accueillir un tel projet.
Amar Ouramdane