“Aït Ahmed a hérité d’un lourd passif”

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“J’assiste à ce Forum de la Dépêche de Kabylie consacré à l’économie et au développement local, initiative que je salue et encourage vivement, et à l’occasion de ce troisième anniversaire de la Dépêche de Kabylie, tous mes soutiens et ceux du MAK vont à toute l’équipe du journal, qui peut compter sur notre solidarité agissante pour tous les efforts fournis dans leur noble mission, celle d’informer, d’éclairer l’opinion pour amorcer un développement durable de la région.Pour revenir au fait du jour, en ma qualité d’autonomiste, j’ai amplement apprécié l’exposé étalé par l’invité du forum, Chérif Aït Ahmed, premier magistrat de la commune de Tizi Ouzou.A travers les riches débats qui ont prévalu, je tire satisfaction, dès lors que je confirme davantage l’option que je défends, “l’autonomie de la Kabylie”, que d’autres pourront appeler décentralisation ou fédéralisation, mais l’essentiel réside dans la réforme de la nature de l’Etat au bénéfice des régions, et pour plus d’initiatives de développement, localement et à tous les niveaux. Le maire de Tizi Ouzou, connu pour ses compétences et sa moralité, a hérité d’un lourd passif de gestion depuis 1990. Dommage que ce soit Chérif Aït Ahmed, sur qui on braque les critiques des dérapages de ses prédécesseurs issus de son parti, le FFS.Il est de notoriété publique que depuis octobre 2004, à son installation à la municipalité, la ville s’est redorée le blason.En dépit des vicissitudes de l’étape et des recommandations du code communal, obsolètes et en total déphasage avec la réalité. Chérif Aït Ahmed a un tant soit peu fait bouger les choses, et nous l’encourageons à aller de l’avant, nonobstant sa couleur politique, dès lors que l’intérêt de la collectivité reste son mobile de tous les jours”.

Propos recueillis par M. Aït Frawsen

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