Arezki Hami veut bouleverser le monde de la musique

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Il est peut-être un peu osé de sa part mais Arezki Hami, un jeune auto-didacte et musicien de 33 ans, du village Mira, dans la commune de Timizart, reste convaincu que son œuvre est bien consistante.

Il s’agit en fait d’une œuvre qui pourrait bouleverser le monde de la musique : c’est une étude où ce jeune, plein d’ambition, démontre que les lois fondamentales de la musique mondiale instaurées au temps et par Jean Sebastien Bach (1685-1765), cet allemand considéré comme le père de la musique, ne sont pas aussi parfaites qu’elles puissent paraître pour qu’elles n’aient subi aucun changement.

Depuis, Arezki Hami est allé loin dans son travail qu’il dit avoir entamé en 1998, année où il “osé” modifier certaines de ces lois et élaboré même ses propres lois, nous a-t-il appris lors de l’entrevue que nous avons eue avec lui. L’artiste donne bien l’impression de quelqu’un qui maîtrise parfaitement son sujet.

La musique, il en connaît “tous” les secrets. “J’ai étudié la musique dès ma “très” jeune enfance. Quelque chose m’avait alors intrigué.

C’est comment il se fait que la musique n’ait pas connu de changements notables depuis Jean Sebastien Bach. Pourtant, les lois ne me paraissaient pas aussi parfaites”, a-t-il expliqué. “J’ai dès lors décidé d’approfondir mes études sur le sujet après une longue recherche, j’ai pu constater donc que ces lois ne sont pas effectivement comme on l’a longtemps cru”, a-t-il ajouté.

Hami, qui nous a présenté un livre constitué d’une quarantaine de pages sur lesquelles étaient dessinés plein de schémas sur les accords musicaux, les gammes, les échelles et autres… n’est pas allé jusqu’à divulguer “ses lois” qu’il a élaborées seul.

Il s’est contenté de dire que son travail est basé essentiellement sur la redéfinition de la gamme, le mode, l’échelle et l’accord, la scission de la dissonance et les dénominations nouvelles des gammes et des accords. Bien évidemment, Hami veut aller de l’avant en faisant connaître “sa création” au monde. Pour ce faire, il veut aussi protéger celle-ci. On lui a, a-t-il dit, préconisé de déposer son œuvre auprès de l’ONDA (Office national des droits d’auteur), mais lui il veut des garanties : “son trésor” ne devra pas être bradé ou “volé”. Pourtant, le livre doit être connu et étudié car il pourrait bien être d’une portée mondiale, une portée injectée depuis ce petit village de Mira, de la part de ce jeune qui reste sûr qu’il pourra convaincre tous les spécialistes sur le bon fondement de son œuvre.

M. O. B.

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