L’Association Ikhoullaf d’Akbou entreprend une action d’accompagnement d’assistance et d’aide dans le milieu scolaire notamment dans les écoles primaires, à l’endroit des enfants victimes de la séparation conjugale. Cette action s’organise en étroite collaboration avec l’inspection de l’Education nationale d’Akbou I.
Afin de bien identifier les problèmes spécifiques à cette catégorie d’enfants et, le cas échéant, lui venir en aide, un groupe de travail est à pied d’œuvre.
Il se compose de deux psychologues, d’un sociologue, de deux juristes et d’un pédagogue. Le milieu scolaire, en paraphrasant Yazid Djerrah, président de l’association, “constitue la meilleure opportunité où les conséquences néfastes des divorces peuvent être appréhendées, aussi agir à ce niveau permettrai non seulement de parer aux insuffisance de ces enfants dans le présent mais également d’anticiper sur elles dans le futur”.
La Cour de justice d’Akbou enregistre en moyenne soixante divorces chaque année uniquement au niveau de la commune d’Akbou.
Le plus souvent cette fatalité sociale frappe les couches les plus démunies de la société. Ainsi, quelques quatre-vingt enfants sont non seulement privés annuellement du confort familial mais parfois livrés à eux-mêmes. Leur prise en charge est l’affaire de tous, à défaut de cette bonne volonté, l’erreur des pères se fera ressentir durablement sur toute l’étendue de la société car les enfants malheureux risquent, plus que d’autres, de devenir des adultes à problèmes.
B. Sadi