L’assainissement après le bitume

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L’itinéraire du réseau d’assainissement visible au tracé à la chaux emprunte le fossé supérieur de la route entre Ouaiji et l’ancienne infirmerie. La première question qui se pose est de savoir pourquoi attendre le revêtement de cette route pour lancer les travaux qui ne s’effectueront pas sans causer des dégâts sur la route flambant neuf vu l’utilisation obligatoire de gros engins de travaux publics pour entreprendre les fouilles devant recevoir les buses du réseau. Ensuite, comment peut-on garder “opérationnelle” le fossé indispensable pour l’évacuation des eaux de pluie sans porter atteinte à ce nouveau projet qui ne peut logiquement jamais… cohabiter avec le fossé qui demanderait à chaque hiver les buses. Sur un autre volet, les habitations qui bénéficieront du raccordement au niveau des égouts sont situées des deux côtés de la route, d’où l’obligation de la traverser en divers endroits, ce qui apporterait la touche finale au “baclage”. Pourquoi ne pas réaliser l’itinéraire de ce projet sur la partie inférieure par rapport à la route, vu que les fossés d’évacuation des eaux de pluie ne sont réalisés que sur la partie supérieure ? Travailler et réaliser, c’est bien, mais dans l’ordre, c’est encore mieux ! Les “gros œuvres” de ce projet n’ayant pas encore démarré, il serait bénéfique sur tous les plans de revoir l’étude du tracé et mettre en évidence la préservation de la route : réaliser l’un sans abîmer l’autre est chose “facilement faisable”. Il y a suffisamment de place et d’espace pour mener à terme ce nouveau projet de développement sans en massacrer celui réceptionné il y a moins de 6 mois. Cette route est d’un apport considérable pour le désenclavement de ce village qui n’a que trop souffert du manque de ces indispensables moyens d’accompagnement. Un village pourtant situé à 2 km à peine du chef-lieu de daïra de M’chedallah.

La partie supérieure du village (Ouaji) qui a bénéficié de ce projet d’assainissement patauge encore dans la boue provenant de la terre argileuse, gluante et collante ; la piste qui y mène est pourtant située à quelque à 500 mètres de la route goudronnée.

L’actuel projet de l’assainissement serait détérioré en divers endroits, particulièrement au niveau des points de croisements des deux ouvrages.

Pourquoi ne pas faire un petit effort supplémentaire et mener les deux projets en parallèle ? D’autant plus que la faible distance de cette piste ne demande pas de grands moyens financiers, cette partie d’Ath Yavrahim ayant bénéficié comme le reste du village de toutes les commodités: l’eau, l’électricité et bientôt l’assainissement. Cette piste de 500 m resterait comme un point noir et une contrainte majeure et quotidienne pour les quelque 30 foyers.

Omar Soualah

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