En fait, après avoir répondu aux conditions et aux exigences, l’agriculteur s’identifie au moyen d’une carte professionnelle qui lui permet d’avoir des aides allant de 30 et 50% jusqu’à 100% en plus d’un suivi permanent du vétérinaire. L’activité de l’aviculture est la plus répandue. D’ailleurs, elle occupe la deuxième place car elle vient juste après l’oléiculture en continuant à réaliser des résultats extraordinaires. La commune de Seddouk compte aujourd’hui plus de 50 poulaillers agréés et presque un même chiffre pour les non agréés, avec une capacité de 111 760 poules pour la poule pondeuse et 56 670 sujets pour le poulet de chair, pour ne compter que ceux qui sont agréés et affiliés à la subdivision de l’agriculture. Une production qui couvre largement le marché local, occupe une grande part de ceux des régions avoisinantes et permet une stabilité relative des prix. Cette activité connaît une grande croissance dans la région de Seddouk.
Par ailleurs, le village de Zounina compte à lui seule plus de 15 poulaillers. L’élevage bovin connaît aussi une amélioration considérable grâce au dispositif de soutien à la réhabilitation de la production laitière appliqué depuis 1999. Beaucoup d’agriculteurs sont adhérés à ce dispositif. D’ailleurs le nombre d’adhérents est passé de 3 en 2000 à 18 adhérents en 2008. Actuellement la production annuelle de lait est de 3 716 259 litres par an, d’une moyenne journalière de 18 litres pour une seule vache. Une production très valable selon un des subdivisionnaires exerçant à la subdivision agricole de Seddouk. Une subvention de 7 DA est octroyée sur chaque litre de lait livré au transformateur.
D’une part, ça a incité les producteurs à produire davantage et d’autre part à destiner leur produit aux collecteurs de lait, ce qui garantit d’ailleurs la protection de la santé publique grâce surtout au système de pasteurisation, de stérilisation et de contrôle existant chez les transformateurs de lait. De petits camions à citernes pour collecte de lait sont apparus durant les dernières années. Ce qui a résolue surtout aux petits producteurs le problème de transport. En effet, ces camions sont aussi soutenus à 50% par l’Etat. Le reste représente un crédit bancaire sans intérêts. Une autre activité commence aussi à gagner plus de terrain. C’est l’apiculture, une activité qui existe déjà vu l’abondance des plantes mellifières dans la région mais qui se pratique avec des méthodes traditionnelles et des moyens limités. Aujourd’hui, grâce au dispositif du FNRDA, 47 agriculteurs ont bénéficié de 818 ruches modernes répondant aux normes, et ce en plus du matériel apicole. L’apiculture permet d’une part d’améliorer les conditions de l’agriculteur puisqu’elle n’est pas coûteuse, en plus elle donne rapidement des résultats en attendant le résultat des autres activités, en l’occurrence ceux de l’arboriculture qui demandent du temps et d’autre part elle a un apport technique : il s’agit de l’encouragement de la pollinisation des arbres fruitiers par le biais des abeilles. Ce n’est pas tout car de nouvelles fermes commencent à s’émerger un peu partout sur le territoire des cinq communes que regroupe la subdivision de Seddouk, voire les communes de M’cisna, Bouhamza, Seddouk, Amlou et Beni Maouche.
M-C Aït Meziane
