l Le faubourg d’Imri relevant du village d’Ath Hammad, à 7 kilomètres au nord-ouest du chef-lieu de Saharidj, est cruellement enclavé. De ce fait les habitants ne savent plus à quel saint se vouer. Même le petit chemin qui les sépare de la route de l’ex- EGA, dégradé lui aussi, est souvent impraticable. Les doléances de ces malheureux citoyens semblent malheureusement tomber dans l’oreille sourde des responsables de l’APC ; ceux-là même qui n’ont même pas daigné y mettre au moins du tout-venant pour mettre fin à la gadoue qui y sévit.
Ce petit faubourg scindé en deux parties, vit le calvaire au quotidien. Une situation qui est de plus en plus contraignante pour les habitants de la partie supérieure (Imri Oufella), où le trop plein de la conduite d’AEP s’ajoute à l’isolement de ces contrées. Selon certains habitants, ce trop plein ne manque pas de les incommoder et les dégâts enregistrés par ces flots d’eau risquent bien de s’aggraver, au cas où les réparations ne sont pas effectuées rapidement.
Cela dit, les responsables de la commune de Saharidj doivent bien regarder un peu du côté de la population martyrisée d’Imri, celle-là même qui se trouve loin des regards des responsables, vu son éloignement et son isolement.
J. D.