Les flux interbancaire jugés trop lents

Partager

Nombre d’opérateurs économiques dont les comptes sont domiciliés dans les agences des banques commerciales des différentes localités de la wilaya de Bgayet y vont de leur gueulante pour exprimer leur écœurement et leur exaspération au sujet des délais de recouvrement des titres de paiement circulant par le biais des écritures, délais jugés trop longs. “Pour pouvoir encaisser un chèque dans des délais raisonnables, j’ai dû assurer moi-même la procédure de transfert”, nous confie d’une voix étouffée par le dépit, un client d’une banque primaire, échaudé par les retards à répétition qu’il a subis. “Il faut attendre plusieurs semaines, voire plus pour toucher son argent”, se plaint-il, en déplorant le manque à gagner que cela induit pour son entreprise. Quand il s’agit d’un transfert d’une wilaya à une autre, l’opération prend encore plus de temps, de même pour le mouvement des capitaux interbancaires. “La lenteur des flux interbancaires est très pénalisante pour les clients de ces établissements”, se désole un opérateur économique pour qui les méthodes de gestion “obsolètes” de certaines banques s’accommodent très mal des profondes mutations que connaît le secteur économique.

Pour qu’un client d’une banque puisse faire valider un titre de paiement (chèque ou bon de caisse) auprès d’une autre banque, il doit d’abord procéder à la souscription du titre, puis l’émission de la traite, son aval, sa remise à l’autre banque, son escompte et enfin… son virement. Autant dire un véritable parcours du combattant.

N. Maouche

Partager