Et à travers le responsable premier de la ligue, ce sont presque tous les responsables de la balle ronde algérienne qui ont été passés au vitriol.
“C’est regrettable, a-t-il asséné, en Algérie, quand on représente les couleurs nationales, on est très mal traités par les nôtres ».
A propos de ce match qui a fait l’événement du week-end, le président de l’Entente persiste et signe que son club, qui se trouvait en Egypte dans le cadre de la Champion’s league, ne pouvait être présent à Sétif pour jouer le match face à la JSK. Et pour étayer ses preuves, Serrar avance que le seul argument en sa possession est : « Nous étions à l’étranger et qu’importe les raisons du retard ». Pour lui la ligue nationale devait prendre en considération les efforts consentis par le club pour non pas nous aider financièrement mais « au moins nous accompagner dans cette aventure qui a pour but de donner de la joie au peuple algérien ».
A propos des risques encourus par son club suite à ce forfait, Serrar donnait l‘impression de ne pas s’en inquiéter, étant sur de lui que la fédération contrairement aux responsables de la Ligue aura à trancher différemment dans cette affaire que le tout Sétif attend. Et pour ce faire, il assène : « J’ai gain de cause et la population de Sétif est derrière moi ». “Pour une fois, a martelé le boss de l’ESS, il y a quelqu’un qui a dit non à cette Ligue nationale, allant plus loin dans ses arguments de faire retourner la situation, il n’hésite pas à dire que Sétif est une grande ville, elle a ses hommes qui sont capables de se défendre ».
Par ailleurs, le conférencier a avancé que le club a tous les documents nécessaires pour prouver que certains de ses joueurs étaient souffrants d’intoxication alimentaire et qu’ils ne pouvaient de ce fait faire le déplacement sur Alger au jour indiqué. Pour toutes ces révélations, le boss des Aigles noirs entend aller au fond des choses pour faire valoir ses “droits et rendre, a-t-il indiqué, à César ce qui lui appartient”.
Ferhat Zafane