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L’ONEC crie à la manipulation

Dans l’optique de couper court à toute spéculation mettant en cause la crédibilité des corrections des examens de fin d’année, colportées çà et là, surtout au niveau de certains syndicalistes, la direction de l’Office national des examens et concours (ONEC) a souligné dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, qu’étant donné que « l’examen du baccalauréat revêt une importance capitale pour les pouvoirs publics, un maximum de vigilance et de moyens, aussi bien humains que matériels, a été assuré ». Selon M. Merazi, secrétaire général de l’Office, rédacteur de ce même communiqué, les enseignants désignés pour assurer la correction sont des titulaires et expérimentés. Il a, à l’occasion, souligné qu’aucun enseignant n’a été lésé ou écarté de cette opération. Chiffres à l’appui, le SG dudit office a avancé que sur un total de près de 65 000 enseignants du secondaire confirmés que compte le secteur de l’éducation nationale, 22 000, soit l’équivalent de près du tiers du total, ont été convoqués et affectés à la correction, qui a débuté avant hier. Justifiant ce chiffre infime, le porte-parole de l’Office a précisé, de surcroît, qu’il n’est pas systématique ou nécessaire de mobiliser tous les instituteurs confirmés d’autant plus qu’il y a un surplus. Ceux qui n’ont pas été convoqués, « seront mis en situation d’attente d’être retenus uniquement en cas de nécessité », peut-on lire également dans le communiqué. Cela étant, l’Office dément catégoriquement le fait qu’il pourrait y avoir des perturbations au niveau de la correction. Il a ainsi assuré les élèves que l’opération de correction « se déroulera dans le strict respect des critères de crédibilité les plus rigoureux. » Dans le même contexte, ce dernier ajoute que « tout ceci démontre que ce qui est avancé sur le recours à des enseignants vacataires ou inexpérimentés pour la correction du bac relève de la pure fabulation ». Pis, ce dernier estime que ce « mensonge délibéré » a pour but évident de « saper le moral des élèves » et de leurs parents. C’est pourquoi, l’office a jugé nécessaire de dénoncer la « malveillance de certaines voix qui persistent dans leur intension à semer le doute sur la qualification et l’expérience des enseignants chargés des corrections des copies d’examen », allusion faite principalement au CNAPEST, un syndicat non encore agréé. Ce dernier a, par la voie de son porte-parole, Méziane Meriane, avait déploré le fait que certains enseignants, non expérimentés ont été appelés pour la correction. Il a même donné l’exemple de la direction de l’éducation qui a convoqué un enseignant qui est décédé. Devant cet état de fait, l’Office national des examens et concours, « regrette fortement l’absence de l’éthique et du devoir des auteurs de ces manipulations qui se prétendent, de surcroît des éducateurs ». Par ailleurs, il y a lieu de souligner que l’Académie d’Alger a réuni hier tous les chefs des établissements secondaires afin de passer en revue les nouvelles réformes envisagées dans le secteur dès la rentrée scolaire prochaine. Rappelons, qu’il est prévu dès septembre prochain la restructuration du secondaire.

Wassila O. H.

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