A vrai dire, cet hôpital souffrait auparavant de manque de moyens et d’équipements. Ce qui n’est pas le cas depuis quelques temps. Il est de plus en plus mieux équipé. En tout cas, les malades hospitalisés au niveau de celui-ci ne se plaignent pas trop de leur séjour. Ils s’y plaisent même. “Sincèrement, on ne manque de rien.
On est très bien pris en charge”, nous dit un de ces patients lors d’une visite effectuée dimanche dernier. “Je n’imaginais pas que je trouverais les lieux aussi sains. Je ne vous cache pas que dans le passé, je ne pouvais pas manger les repas servis dans un hôpital. Cette fois, j’ai même demandé à ma famille de ne rien apporter, car je dois avouer qu’on nous sert ici des repas appétissants et bien plus propres”, dira une femme hospitalisée au niveau du service maternité. Il faut dire, sans exagération aucune que cet hôpital offre un cadre agréable qui permet aux malades d’être à leurs aises. “Franchement, sur ce plan-là, on ne se dirait pas dans un hôpital”, ironise une autre malade.
Celle-ci et ses compagnons disent en outre que les infirmiers et tout le personnel médical veillent au grain sur elles. “Les nuits ils ne dorment jamais. Ils font la navette à toute heure”. En plus de la gaieté des lieux, tous les malades apostrophés sont unanimes à dire que le personnel est aussi gai et surtout très professionnel. En outre, cet hôpital est aujourd’hui doté de matériel nécessaire. A titre d’exemple, les malades ne sont plus envoyés chez les privés pour effectuer une radio. Tout se fait dans cette enceinte.
Considéré comme le second centre hospitalier de la wilaya de Tizi Ouzou après le CHU Nedir-Mohamed, l’hôpital d’Azazga est d’une capacité de 272 lits. L’établissement compte six services qui s’ajoutent au service des urgences et au centre d’hémodyalise. Tous ces services sont “hyper équipés” pour reprendre l’expression de la directrice de cet hôpital, Mme Ben Amara en l’occurrence. Rencontrée dimanche, cette dernière, qui nous a reçu dans son bureau, nous a informés qu’il sera procédé à l’ouverture d’un autre service au sein du même hôpital. Il s’agit du service d’ophtalmologie. Mme Ben Amara nous a fait apprendre que tout le matériel nécessaire est déjà acquis. “La direction de la santé nous a débloqué une somme de 10 millions de DA pour l’acquisition de ce matériel qui est déjà en place. Pour la mise en service de cette spécialité, on attend plus qu’un spécialiste”, nous a-t-elle dit. La même directrice croit qu’elle le tient déjà ce spécialiste. Il s’agit d’une femme. “J’ai reçu il y a quelques jours cette ophtalmologue ; on a longuement discuté sur notre projet. Je lui ai fait notre proposition et l’on n’attend plus que sa réponse. Je pense que c’est dans la bonne voie”, a encore dit la première responsable de l’hôpital d’Azazga, laquelle précise que le futur service d’ophtlamologie n’assurera toutefois que les consultations.
Concernant l’amélioration du service constaté, Mme Benamara a avoué qu’elle n’a fait que dans la continuité dans ce sens que le travail d’assainissement a été déjà entamé par son prédécesseur. Il est à signaler que l’actuelle directrice a été installé dans son poste le mois d’août passé. Mme Benamara, qui estime que ce qu’on considère de véritable métamorphose entre dans le cadre d’une politique nationale initiée par la tutelle pour améliorer les services hospitaliers, a tenu à rendre un hommage à tout ce personnel de l’hôpital qui adhère à sa manière de faire. Il faut dire en effet que même les agents de sécurité travaillant dans les différents services tiennent énormément au respect de la réglementation régissant ce centre. A titre d’exemple, les horaires de visites sont strictement respectés. En dehors de la seule visite quotidienne autorisée et qui s’étale de 13 h 30 à 15 h, aucune entrée sans motif d’extrême besoin n’est ainsi permise. “C’est pour le bien des malades”, nous dit un gardien.
M. O. B.