En effet, et avec son relief montagneux et un déficit foncier, les habitants quelque 500 âmes environ, se retrouvent depuis longtemps confrontés à une situation très compliquée. A noter que cette région enregistre un manque flagrant d’infrastructures de base ; ni maison de jeunes ni salle omnisports. La plupart des villages sont privés d’eau potable. L’absence d’un stade communal fait aussi grand défaut. Il convient de signaler, que même les chemins desservant les 34 hameaux que compte cette localité, demeurent toujours impraticables. A cette situation, les villageois vivent grâce à l’apport de l’immigration effectuée par leurs aïeux. Par ailleurs, notons que le taux de chômage dans la localité d’Ath Laâziz atteint les 60%, dont la majorité ont moins de 30 ans. D’autre part, il est utile d’ajouter que cette région est désertée par ses enfants. Les familles préfèrent les zones urbaines ou fuient totalement vers la belle vie “l’exil”. Cela est dû aux mauvaises conditions qu’offre cette localité à ses enfants.Par ailleurs, ce sont quelque 500 habitations qui ont été recensées par les services de CTC après le dernier séisme du 21 mai 2003, dans les villages de la commune d’Ath Laâziz. En effet, ces habitations ont été touchées par la secousse, dont la plupart sont des maisons précaires. Beaucoup de citoyens ont sollicité des aides des pouvoirs publics afin de procéder à l’aménagement de leurs habitations mais “les dossiers sont déposés au niveau de la wilaya et aucune suite n’a eu lieu”, a déclaré le maire de la commune d’Ath Laâziz.
A. Fedjkhi
