Dans cette même déclaration écrite sous forme de pétition signée par tous les habitants de cette localité ont tenu à expliquer que ce refus reste inhérent aux conditions socio-économiques les plus dégradantes dans lesquelles ces derniers y vivent.
Faisant rappeler aux autorités les dures périodes de la décennie noire dans laquelle ils habitaient là tout en luttant contre le terrorisme qui reste encore d’actualité même si avec une certaine baisse d’acuité en contre-partie des promesses des différents responsables.
Dans le même sillage de ces conditions de vie de cette région, les habitants voulaient rappeler aussi aux responsables l’éloignement, l’oubli de cette partie de la commune dans le développement comparativement aux autres régions qui, elles avaient bénéficié des différents plans de développement.
Et pourtant, ce ne sont pas les promesses qui manquent mais beaucoup d’entre elles restent sans lendemain ni suites…
C’est une action de protestation qui ne vise plus à gêner le bon déroulement de cette 5e édition de RGPH mais seulement saisir l’occasion pour attirer l’attention puisque l’occasion s’y présente dans la vision de prendre en charge leurs problèmes et leurs difficultés quotidiennes, voire même leurs doléances.
Les contraintes les plus citées sont celles du manque de sécurité, le volet socio-économique comme l’absence de l’éclairage public, absence quasi absolue des infrastructures routières en passant par la demande d’être alimenté en l’eau potable et tout ce qui permet à une population d’y vivre dans des conditions de vie les plus décentes possibles, tout en allant plus loin pour rappeler que cette même action ne rentre plus dans l’optique de la remise en cause de l’opération de recensement mais tout simplement en faire usage comme moyen de communication afin d’attirer l’attention des responsables à différents niveaux sur la précarité d’une région à vrai dire délaissée totalement.
Messaâd K.