La Dépêche de Kabylie : Vous étiez annoncé à Tizi Ouzou pour hier dimanche, et vous ne viendriez que mercredi. Pourquoi ce retard ?ll Francesco Scoglio : Effectivement, je devrais être à Alger hier, mais malheureusement, il y a eu un contretemps dû au problème de visa d’entrée en Algérie. Tout devra se régler normalement aujourd’hui avec l’ambassade d’Algérie à Rome. En principe, je serai à Tizi demain ou mercredi. Au moment où je vous parle, je me trouve à Milan et je dois contacter aujourd’hui l’ambassade d’Algérie à Rome pour le visa. Mon arrivée est prévue au plus tard pour la journée du mercredi.Votre présence à Tizi ce mercredi sera-t-elle une occasion pour entamer les discussions avec le président Hannachi pour votre éventuel engagement avec la JSK ?ll D’abord, ma prochaine visite sera strictement amicale. Je viendrai en Algérie en tant qu’ami de Hannachi, qui est un grand président et un grand monsieur. Ça me ferait plaisir de prendre un thé à la menthe ou un couscous avec lui. Quant au reste, on va analyser les choses pour voir plus clair. Je suis quelqu’un qui aime le football algérien en particulier et maghrébin en général mais, pour l’heure, il n’est pas envisageable pour moi de driver un club.Mais votre nom a déjà fait le tour de la Kabylie, notamment chez les fans, comme étant le prochain coach des Canaris…ll Non, pour le moment, je n’ai pris aucun engagement, mais si je venais à décider d’entraîner un club au niveau africain, ça sera seulement la JSK. J’ai déjà été sollicité, par le passé, par deux grands clubs tunisiens mais j’avais décliné ces offres. Moi, ce qui m’intéresse, c’est d’entraîner des équipes nationales africaines. D’ailleurs, j’ai reçu des propositions dans ce sens et je suis en train de les étudier.A combien évaluez-vous les chances de vous voir entraîneur de la JSK ?ll Je n’ai rien à évaluer. Je répète encore que ma visite est d’abord amicale. Ça me ferait plaisir de rencontrer le président Hannachi avec lequel il est certain que la question du football en général et la situation de la JSK en particulier sera abordée. Mais cela ne voudrait pas dire qu’on va dépasser ce stade, puisque pour le moment, l’idée d’entraîner un club ne m’effleure pas. Cependant, et encore une fois, si je décidais à le faire pour les clubs africains ça serait uniquement la JSK.
Entretien réalisé par Salem Klari