L’attente du projet de réalisation d’un pont carrossable reliant les deux rives de la commune, jusque-là en disjonction, s’avère trop longue pour les citoyens de ces deux localités. Ainsi, pour se rendre au chef-lieu de la commune, le citoyen est contraint de faire un détour qui ne fait que doubler le prix du déplacement sans compter le nombre d’éscales à effectuer.
Il faut dire que depuis l’effondrement du pont de fortune, emporté par la furie des eaux lors de l’hiver 2004, les citoyens de Semmache et de Hagui ne rejoignent le chef-lieu de leur commune qu’en cas de nécessité administrative et préfèrent alors se rendre vers M’chedallah ou Bechloul pour s’approvisionner. Un handicap majeur pour une commune isolée d’une grande partie de sa population ! Enfin, l’espoir de voir ce projet inscrit cette fois-ci dans les Plans sectoriels de développement est attendu avec impatience.
M. Smail
