L’organisatrice de cette réception, en l’occurrence la section syndicale — affiliée à l’UGTA de la Cnas— a voulu faire de cette journée d’une pierre deux coups car les deux occasions sont indissociables.
Ouali Ali, S. E. de ladite section, a tenu dans une longue allocution ou l’émotion prédominait à souligner les mérites de tout un chacun de ces mis en retraite et leur dire que la porte leur sera toujours ouverte, que dans leur cœur il y aura toujours l’estime, le respect et la tendresse et que dans leur mémoire, ils logeront à jamais “tour à tour” Malifi Rabah, Djerroud (SG de l’Union locale UGTA Akbou), Mourad Chirdoud (représentant des œuvres sociales d’Akbou), une représentante de Danone, et autres présents et invités souhaiteront bonne fête et longue vie à ces 9 personnes ayant fourni le plus clair de leur vie au service des assurés. Des tableaux d’honneur et des micro-ondes leur ont été offerts par Danone, sponsor de l’action.
Dans la matinée de vendredi, 1er Mai, l’EPH (Etablissement public hospitalier) Akbou a à son tour fêté la journée en la marquant aussi par un hommage à 7 retraités du secteur de l’année 2007/2007.
L’initiateur de cette célébration, à savoir le comité des œuvres sociales de cet hôpital, l’a fêté en étroite collaboration avec l’administration et les différents syndicats sociaux (UGTA – Syndicat des paramédicaux – syndicat des spécialistes). Dans une ambiance conviviale où l’émotion était au paroxysme, les retraités des années précédentes visionnaient un film où ils se revoyaient chacun lors de cette journée spéciale du 1er Mai 2005. La cafétéria, lieu de chute désormais de cette traditionnelle journée, vibrait encore vendredi de ces souvenirs ineffaçables pour ces “invités”.
Un tableau d’honneur et un téléviseur ont été remis à chacun des 7 retraités ainsi qu’une somme d’argent. “Les générations, les cultures changent.
Aussi faut-il toujours rappeler par de pareils moments”, nous dit Mme Amaghar, sage-femme, émue aux larmes. “L’établissement hospitalier d’Akbou a toujours été un modèle dans le fonctionnement et la prise en charge du malade. Un climat familial y a toujours régné”, a souligné M. Menzou, président des œuvres sociales de l’EPH.
“Kechah Ali (SG de l’UGTA) et Naït Slimane Yahia (S. des paramédicaux) l’approuvèrent affirmant qu’une symbiose, une complémentarité entre tous les partenaires et l’administration est réelle, leur but étant d’améliorer les prestations et la prise en charge des malades”.
Quant à M. Abassène, directeur de l’EPH Akloul, il disait que non seulement il espérait que ça durerait mais que cela s’améliorerait constamment. “Je suis optimiste, l’établissement doit toujours primer par rapport aux intérêts personnels car l’établissement reste à jamais alors que les personnes changent”,
termine-t-il.
Taos Yettou
