Cet évènement entre dans le cadre de l’ouverture de l’Algérie sur le marché mondial d’une part, et l’acquisition des nouvelles technologies en matière de construction d’autre part.
Le ministre a sillonné pratiquement l’ensemble des stands représentant les différents pays, qui ont pri part à cet événement, devenu l’une des plaques tournantes de » l’industrie du bâtiment en Afrique du Nord « .
Au sein de ce salon, les visiteurs, notamment les professionnels, auront à découvrir les dernières fabrications, les nouvelles méthodes de travail, ainsi que des techniques révolutionnaires sur lesquelles le ministre s’est arrêté afin d’avoir plus d’explications et essayer de mettre ainsi cette nouvelle technologie au profit de l’Algérie.
A chaque halte, Noureddine Moussa pesait la portée et l’importance de chaque entreprise. Il est à signaler d’ailleurs, au passage, le mécontentement du représentant du Gouvernement vis-vis de certaines sociétés qui ne sont pas en adéquation avec les normes instaurées par les instances internationales adoptées par notre pays. Des normes techniques ou autres, le premier responsable du secteur a demandé à son entourage qu’ » il faut trier les entreprises participantes à ce genre d’évènements, et il faut prendre les meilleures car l’Algérie d’aujourd’hui n’est pas celle des années 80. » Après une visite marathonienne, le ministre s’est prêté au jeu des questions-réponses avec l’ensemble des journalistes présents sur les lieux.
A propos de l’intérêt de ce salon et de son apport à l’Algérie dans le domaine du bâtiment, Moussa dira qu’ » il faut savoir qu’il y a des entrepreneurs qui ignorent les avancées de notre pays dans ce domaine, notamment en matière de fabrication de matériaux de construction. Il y a des entreprises qui optent pour l’importation alors qu’il existe mieux et moins cher en Algérie. » Et d’ajouter que « ce genre de manifestations est une étape importante pour le transfert des technologies. Ce salon est également une occasion propice pour des partenariats. » Concernant la flambée récente des prix des matériaux de construction, le ministre de l’Habitat rassure en disant que » tout est rentré dans l’ordre, le sac de ciment est cédé actuellement à 340 DA, reste maintenant les quelques distributeurs qui profitent d’une telle situation, mais globalement les dispositions prises par le ministère sont mises en application, afin de réguler justement ce créneau. »
Enfin, Noureddine Moussa, en soulignant la nouveauté de cette 11e édition, annonce que des journées d’étude sont programmées, afin, dit-il de remettre à niveau nos entreprises et les techniques nouvelles de construction pour mieux servir l’Algérie de demain.
Lounis Melbouci