Un projet d’assainissement pour le chef-lieu, une urgence

Partager

Effectivement, érigée au statut de commune en 1971 par décret présidentiel, le chef-lieu de cette commune, l’ex-Oued Ksari, souffre énormément des eaux usées déversées dans la rivière.

Il n’échappe à personne de passage dans ce centre urbain de sentir les odeurs nauséabondes qui s’en dégagent. La première ébauche présentée par l’administrateur durant la période de transition à savoir l’éloignement de ce déversement au moins à deux kilomètres, ne semble pas aboutir.

Dernièrement, l’actuelle équipe à la tête de cette APC a établi une fiche technique en vue de demander une inscription d’un projet à même le soulager les habitants d’une part et protéger les nappes phréatiques de l’autre. “C’est un projet estimé à quatre vingt milliards de centimes non seulement pour éloigner ces eaux, mais c’est pour réaliser une sorte de petite station d’épuration.

Le réseau devra atteindre les Ziri. Là, il faudra traiter les eaux”, nous a expliqué Rabah Menguellet, en sa qualité de maire. Ce dernier compte beaucoup sur les pouvoirs publics en vue de venir en aide à cette commune rurale. L’actuel réseau est si vétuste que même pour raccorder les eaux usées du lycée cela est presque impossible. D’ailleurs, nous avons appris qu’il a été décidé de réaliser un bassin de décantation juste à proximité du dépôt de l’ex-Sempac. En tout cas, les initiateurs de ce projet estiment que c’est la seule solution pour venir à bout de cette situation.

“Sachant que des projets de réalisation de logements sociaux, de sûreté urbaine, de gendarmerie et de locaux commerciaux sont lancés, ce projet d’assainissement devient plus qu’une urgence”, a conclu notre interlocuteur.

Quatre vingt milliards de centimes c’est peut-être beaucoup, mais la santé publique passe avant tout. Risque de MTH, risque de maladies transmises par les moustiques est le lot des dangers qui planent.

Amar Ouramdane

Partager