Les épreuves lancées

Partager

Comme tout ailleurs, à Draâ El-Mizan, les épreuves d’éducation physique au BEM ont été lancées. Celles-ci vont s’étaler jusqu’au 11 du mois. Deux centres d’examen ont été retenus : le CEM Frère Oudni pour les quatre CEM d’Aït Yahia Moussa, et le CEM nouveau pour les autres collèges de la daïra de Draâ El-Mizan au nombre de dix. Les jurys ont été installés. Dans chaque centre, on trouve pas moins de douze professeurs d’éducation physique. Rappelons que ces dernières années, l’épreuve est devenue obligatoire pour tous les élèves qui pratiquent cette discipline. Durant la journée, les candidats sont soumis à deux disciplines obligatoires, à savoir la vitesse notée sur six points sur vingt et le circuit sur huit points généralement connue sous la partie d’intégration où l’élève doit mettre en application ses compétences, partie équivalente à celle commune à toutes les matières. D’autre part, le candidat a le choix entre le lancer de poids et le saut en longueur notée sur six autres points. Selon un membre du jury de l’un de ces deux centres, c’est une nouvelle conception de l’évaluation des compétences. Sur le plan technique, tout le dispositif a été mis en place : une équipe médicale, Protection civile et services de sécurité. Pour les établissements éloignés, les APC contribuent en assurant le transport aux candidats.

Avant l’examen du BEM qui aura lieu le 2 juin prochain, l’élève de la quatrième année est face à une épreuve sur laquelle il compte beaucoup. “Avant l’épreuve, nous nous sommes bien entraînés. Nous avons tous les exercices proposés durant l’année scolaire”, nous a dit un élève qui venait d’accomplir le circuit. Au fait, il ne faut pas oublier que le ministre de l’Education veut revaloriser cette discipline. D’ailleurs, l’idée de lancer des collèges sportifs et des lycées en collaboration avec le ministère des Sports est une preuve qui montre bel et bien cet engagement et aussi cette importante donnée à l’éducation physique dans les établissements.

Ceci est une condition sine qua no pour permettre au pays de capitaliser ce potentiel humain et d’avoir une élite à même de relever le défi.

Amar Ouramdane

Partager