Dans le cadre des activités scientifiques et culturelles habituelles organisées à la faculté des lettres et sciences humaines de l’université Youssef Ben Khedda d’Alger, une conférence-débat, ayant pour thème » Apulée « , a été animée, hier, par André Matei, Pr. à l’université de Lyon, à la salle de projection du département de littérature et langue françaises.
Une assistance moyenne, composée des enseignants et étudiants du département de français notamment. Dans un exposé aussi captivant que passionnant, ayant trait à l’œuvre et à la biographie de l’écrivain philosophe berbère, le professeur a retenu l’attention de son assistance durant près de deux heures. Apulée (en latin Apuleius, certains manuscrits de la renaissance lui prêtent le prénom de » Lucius « ) écrivain philosophe d’origine berbère, né en 125 après j. c, (décédé en 180 ? On ignore avec exactitude la date de sa mort), à Madaure en Numidie berbère (en Algérie), actuelle M’ Darouche, située près de Souk- Ahras. Le conférencier évoquera la pratique religieuse, la mutation du sentiment religieux chez Apulée, sous son aspect magique.
« La pratique religieuse d’Apulée est un désir d’avoir un Dieu proche ; ce qui a introduit la mutation du sentiment religieux et des consciences…La réciprocité de la relation entre la religion et la divinité, c’est-à-dire une relation d’intimité entre le Dieu et son dévot « , dira le conférencier. Ce qui le mènera, en s’interrogeant, à introduire « La modernité de l’écrivain philosophe Apulée ? ». Par ailleurs, le professeur affirmera que le deuxième siècle est caractérisé par l’évolution du droit civique.
Apulée et sa deuxième femme ont formé un couple d’égal à égale ; ce qui renseigne sur l’évolution des mentalités, familiale et conjugale, expliquera-t-il. Et d’ajouter concernant sa « démarche d’aller vers dieu » : » …A son époque, le problème qui se posait était celui de la médiation ».
A. Kessi