Les négociations patinent à l’ENEL de Fréha

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Pourtant, tout le monde avait cru à un dénouement imminent après l’entame des négociations entre les deux antagonistes, à savoir la direction de l’entreprise et le syndicat, vendredi passé. Les négociations qui n’ont finalement pas abouti à grand-chose puisque l’action de protestation n’a pas été levée. “Nous avons pu arracher l’accord de principe pour la réintégration du cadre licencié, mais on n’a pas pu aller au bout de l’accord à cause de certaines divergences de fond et de forme qu’on doit régler au préalable”, nous a dit en substance M. Boudjemaâ, le secrétaire général du conseil syndical de l’entreprise que nous avons contacté au milieu de l’après-midi d’hier. Le même SG craint d’ailleurs que la situation ne persiste encore, vu que dit-il, l’issue souhaitée ne se dessine pas à l’horizon. Il semblerait en effet que les divergences sont bien profondes. Hier, au quatrième jour donc de cette grève de la faim, les autorités locales d’Azazga, l’union syndicale de Tizi-Ouzou et la section locale d’Azazga étaient sur les lieux pour tenter de trouver une solution à même de mettre fin à ce bras de fer qui oppose les syndicalistes et la direction de l’ENEL.

La sortie de crise s’impose sachant que l’état de santé des grévistes commence à se dégrader, on a appris que deux de ces grévistes ont été évacués vers l’hôpital d’Azazga dans la nuit de jeudi. Les deux syndicalistes sont revenus pour reprendre leur action, le lendemain matin, apprend-on de sources bien informées sur cette affaire. Une affaire qui tient en haleine, faut-il le souligner, toute la région qui espére un dénouement rapide.

Il est clair que pour mettre fin à un tel conflit, des concessions de part et d’autre sont nécessaires. En outre, l’intervention des hautes sphères du pouvoir est vivement souhaitée. L’ENEL d’Azazga coule, en attendant, les jours les moins heureux de son histoire. Il est à noter que cette entreprise emploie un peu plus de 780 ouvriers.

M. O. B.

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