12 tués, 11 handicapés, et 177 blessés par jour en moyenne

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Le bilan retenu pour l’année 2006 est plus qu’effarent, plus de 322 accidents corporels sont répertoriés dont 21 mortels avec plus de 450 blessés dont certains avec séjours prolongés à l’hôpital. Pour la même année un bilan macabre s’élève à 23 morts sur le coup, il y a lieu de signaler aussi que durant la même année plus de 130 accidents ont concerné les dégâts matériels seulement.

Une légère hausse est enregistrée pour l’année 2007, où 325 accidents corporels, soit trois accident de plus, et 17 cas mortels en baisse par rapport à 2006, avec 435 blessés et pas moins de 17 morts et près de 134 cas de dégâts matériels. L’année 2006, a connu moins d’accidents en approche comparative et chiffrée du bilan 2007, mais avec un peu plus de dégâts matériels et humaines.

Le premier bilan arrêté pour l’année 2008 et ainsi que la période du 1er-janvier jusqu’au 30 avril, celui-ci nous livre pas mois de 95 accidents corporels. Trois accidents 3 morts et seulement 30 accidents inventoriés de nature matérielle. L’axe routier qui détient la palme d’or funestement n’est autre que celui menant des causes sont retenues provoquant ces accidents, qui causent des malheurs aux familles, des handicapés des pertes significatives.

Le suspect vigoureux des dispositions du code de la route, l’absence de signalisation routière, l’état de certaines routes, les comportement à la limite de la folie de certains conducteurs et de piétons, l’absence de campagne de sensibilisation de proximité, en sont parmi les causes principales de cette d’hécatombe qui se produit sur nos routes. L’Algérie occupe la 4ème place dans les tableaux des statistiques mondiaux relatifs aux accidents de la route. En 35 ans, l’Algérie a enregistré plus de 122 872 tués et plus de 1 350 000 blessés, une moyenne de 12 tués, 11 handicapés et 177 blessés par jour.

Les comportements manquant au civisme routier est loin d’être l’apanage de quelques associations, ou de campagne médiatique seulement, elle relève d’une priorité nationale qui passe inévitablement par toutes les composantes de la société, familles, écoles, associations, pouvoirs publique afin d’atténuer ce désordre de nos routes.

T. Brahimi

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