Site icon La Dépêche de Kabylie

 » France – Algérie à moins de 300 euroscet été  »

La Dépêche de Kabylie : Concernant le contrat de partenariat que vous venez de signer avec le ministère du Tourisme, que va-t-il apporter de plus, selon vous, à la destination Algérie et au tourisme algérien ?

Arezki Idjerouiden : Tout d’abord, l’existence ou la présence d’un organisme algérien en France, précisément, à Paris qui est une grande capitale européenne est pratiquement indispensable. En outre, le tourisme est le point capital de chaque pays. Je pense que le développement du tourisme doit commencer par la création d’une agence qui aura pour mission de faire connaître non seulement l’Algérie, mais de faire connaître aussi tout ce qui a trait l’Algérie, tels l’artisanat, les villes, les traditions, les cultures et autres aspects.

S’agissant de votre compagnie que va vous apporter cet accord de partenariat ?

Cet accord participe au développement du tourisme dans notre pays, car pour atteindre ce développement il faut d’abord passer par cette case, dont la première phase est de faire connaître l’Algérie aux Européens, ainsi qu’à tous les touristes qui ont l’habitude de se déplacer au Maroc ou en Tunisie pour y passer leurs vacances.

Ils ignorent la richesse touristique de l’Algérie. Naturellement, et afin d’inciter ces personnes à visiter l’Algérie, Aigle Azur se charge de les transporter sans ignorer bien sûr, le rôle des autres compagnies. Le premier bénéficiaire restant l’Algérie.

Revenant à la saison estivale 2008, avez-vous prévu d’augmenter le nombre de vos vols ?

Aujourd’hui, on est au même niveau peut-être légèrement supérieur par rapport au programme de l’été dernier. Pour cette saison estivale, Aigle Azur a prévu un nombre important de vols supplémentaires entre Paris et Alger, la ligne la plus sollicitée par les voyageurs, par exemple, on arrive à une moyenne de six vols par jour, voire 7 vols en certaines périodes. Lors de la haute saison : fin juillet, début août et les retours fin août-début septembre, nous avions établi un pont aérien entre l’Algérie et la France.

Allez-vous, également, appliquer des tarifs promotionnels, sachant que vous serez face à deux compagnies aériennes en l’occurrence Air Algérie et Air France ?

C’est la première année où les tarifs promotionnels ont connu une baisse importante arrivant à moins de 300 euros à une certaine date, et ce, pour encourager justement nos clients à choisir de voyager en dehors de certaines dates très sollicitées. Nous avons instauré des tarifs promotionnels “très bas” en plein mois de juillet et août. Ces tarifs sont de l’ordre de près de 50 % moins cher que les tarifs des autres saisons.

Quel est le nombre de passagers que vous prévoyez de transporter cet été ?

Il est un peu difficile et précoce de répondre où de donner un chiffre, parce qu’en général ce n’est qu’à la fin du mois de mai et au début du mois de juin que l’on commence à recenser le nombre de voyageurs et à connaître le taux d’affluence. Par contre, aujourd’hui, on espère quand même transporter entre 250 000 à 300 000 passagers.

Avez-vous prévu le renouvellement de votre flotte, et ce, par l’acquisition de nouveaux appareils ?

Aigle Azur a, aujourd’hui, une flotte très jeune. On développe notre flotte, on ne la renouvelle pas. Mais cela n’empêche que l’on compte renforcer nos lignes par deux autres appareils. Justement on va recevoir ce mardi un 11ème Airbus A319 que l’on vient d’acheter pour cette année, et on prévoit un deuxième pour fin de l’année.

Quelles sont à court, moyen et long termes vos perspectives dans la promotion de la destination Algérie ?

Concernant la maison-Algérie, on espère promouvoir cette destinattion dans d’autres villes françaises, à l’instar de Marseille, Lille, Toulouse, Mulhouse et d’ailleurs un peu partout. Là où il y a une possibilité de développer, de vendre et de faire connaître l’Algérie, on doit être présent. On verra cela avec les responsables de l’Onat et du ministère du Tourisme.

Pour finir, quells sont vos souhaits ?

A terme, mon souhait serait d’exposer et de vendre tous les produits algériens y compris les produits alimentaires. Il faut faire connaître l’Algérie par son artisanat mais également par ses crevettes, par son poisson, par sa viande peut-être, par son couscous, etc.

Entretien réalisé par Lynda Louifi

Quitter la version mobile