l En vue de créer une association des résidants, 90 souscripteurs du projet LSP de la cité Alma se sont retrouvés dans la salle de la cantine d’Irdjen. Le but des organisateurs, qui ont transmis une invitation à chaque bénéficiaire ainsi qu’au promoteur, est de réfléchir à un cadre d’organisation anticipant sur les problèmes inévitables que poser la vie en communauté de gens issus d’horizons sociaux différents. Des urgences doivent être prises en considération, telles celles ayant trait au rythme d’avancement du projet entamé en juin 2005. 178 logements sont prévus. Le projet confié au promoteur Harhat, pour un délai de trente-six mois, n’atteint pas encore un taux de réalisation de 50%. Le chantier est à l’arrêt depuis deux mois. Les souscripteurs appréhendent également que les surcoûts induits par les hausses de prix de ciment et du rond à béton ne soient répercutés immodérément sur les bénéficiaires. Un des objectifs de l’association est justement de faire un suivi afin d’aider le promoteur – connu pour être un “poids lourd” de la construction dans la région – à terminer le projet dans des délais raisonnables. Les membres ambitionnent également de s’occuper des multiples contraintes de la vie quotidienne, telle la sécurité. Des portails sont envisagés à cet effet. Les règles de bon voisinage seront étayées par un code de conduite approuvé par tous. D’autres mesures sont envisagées, telles le recours à des femmes de ménage pour les parties communes, d’agents d’entretien pour les espaces verts, l’organisation d’activités culturelles et récréatives… La finalité, comme l’a bien dit un participant, “est d’arriver à recréer ici une communauté homogène, à l’exemple des villages kabyles d’où nous venons tous”.
M. Amarouche
