A Tizi Ouzou le taux de suivi a été estimé à 88% alors que les chiffres officiels font état d’un suivi mitigé n’excédant pas les 50% sur tout le territoire de la wilaya.Pour étayer ses propos, quant à l’adhésion des PES au mot d’ordre de grève du CNAPEST, Arezki Dali dira : “Même les lycées, qui nous ont boudé la première, ont rallié cette fois-ci notre cause, tels les lycées de Tizi Ghennif et le lycée Amirouche de Tizi Ouzou”.En effet, du moins au niveau du chef-lieu de la ville, les potaches se sont vu rebrousser chemin dans la quasi-totalité des établissements de l’enseignement secondaire de la commune.Quant à l’attitude de l’administration ayant brandi des sanctions administratives de rétorsion et des ponctions sur salaires, l’orateur dira que “les menaces de la tutelle nous ne font pas peur, puisque nous faisons que revendiquer nos droits les plus élémentaires”.Plus loin il dira : “Le département de Benbouzid doit alors ester en justice les 60 000 PES affiliés à notre syndicat et non pas s’acharner sur sept personnes”.En sus de la revendication principale de ce syndicat, à savoir la reconnaissance du syndicat en tant que telle, le CNAPEST a retiré les trois revendications véhiculées depuis la création de cette structure, dont le statut particulier de l’enseignant, l’augmentation des salaires ainsi que la révision du système de la retraite après 25 ans d’exercice.Arezki Dali, déclare que la “situation risque de s’envenimer davantage, notamment à Tizi Ouzou où la DE ne fait qu’à sa tête”.Toutefois, il y a lieu de noter que les parents d’élèves ne cachent pas leur crainte de voir un autre épisode de bras de fer entre la tutelle et les professeurs du secondaire. Certains suggèrent même d’en finir définitivement avec ce dossier, puisqu’il y va de l’avenir de leur progéniture.
M. Aït Frawsen