«Un satellite algérien pour bientôt»

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La commission des transports et des télécommunications a organisé avant-hier en collaboration avec l’institut de formation et d’études législatives IFEL/APN une journée parlementaire sous le thème « La poste et les télécommunications, état des lieux, développement et perspectives.»

Cet événement a vu la présence des différents acteurs du domaine de la télécommunication, à savoir les opérateurs de la téléphonie mobile, Algérie Télécoms et les autres intervenants du secteur privé et public.

Après l’allocution d’ouverture prononcée par M. Benhamou, président de la commission des transports et des télécommunication, où l’intervenant a dressé un historique des technologies de l’information et de la communication en Algérie depuis l’an 2000 à ce jour. Le ministre des TIC, Boudjemaâ Haichour en l’occurrence a révélé quelques chiffres qu’il qualifie de positif. A noter qu’« en l’an 2000 le nombre d’utilisateurs était de 54 000 alors qu’aujourd’hui on est à 31 millions». Sur un autre volet, M. Haichour a annoncé que « pas moins de 5,5 millions de cartes magnétiques d’Algérie poste sont distribuées.» M. le ministre, et dans une approche et une perspective d’avenir, a dévoilé que l’Algérie aura désormais son propre satellite qu’elle va lancée prochainement ». Et d’ajouter que « du moment que le pays vit dans une aisance financière importante, rien ne pourra nous arrêter.»

Algérie Télécoms, représenté par son directeur du réseau multiservices, M. Raouli, déclare que « dès maintenant notre pays utilisera le haut débit multiservices qu’il qualifie d’autoroute des autoroutes.»

La parole fut donné ensuite aux opérateurs de la téléphonie mobile M. Joseph Ged, P-DG de Nedjma, déclare d’emblée : « Nous sommes une pierre angulaire de croissance : de ce fait nous serons le premier opérateur mobile en 2020 ». Lounis Belharat, P-DG de l’opérateur historique Mobilis estime que « toute avancée passe par l’évolution technologique quelle que soit sa nature.» M. Belharat attache un grand intérêt à ce secteur qu’il qualifie de générateur d’emploi. Enfin, M. Benhamou et s’étalant d’avantage sur le sujet, déclare : « Cette journée parlementaire entre dans le cadre d’une vision futur du secteur des télécommunications qui, rappelons-le, est derrière l’embauche de plus de 5 000 personnes ». Et d’ajouter : « On a les moyens humains et financiers, ce qui nous permettra de mettre en place d’énormes projets visant à être l’un des premiers pays dans le bassin méditerranéen ».

Lounis Melbouci

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