l En l’absence de toute possibilité de construire des logements sociaux en raison de l’indisponibilité de réserves foncières, l’habitat rural dans sa forme actuelle demeure la seule solution offerte aux citoyens de la commune d’Aït Bouaddou pour prétendre au droit au logement. De ce fait, les autorités locales misent énormément sur le programme quinquennal afin d’aider les citoyens à construire leur propre habitation, d’autant plus que la majorité des terrains dont disposent la municipalité relèvent du domaine privé. Ainsi, dès le début de l’exécution de la première phase au cours de l’année 2004, mais non sans une certaine difficulté pour désigner les postulants à l’aide de la CNC, les services communaux s’efforcent actuellement de mettre au point un dispositif qui permettra d’atteindre l’objectif consistant à consommer à temps le quota accordé en habitat rural. En quelque sorte, il est question de compenser le retard enregistré dans la mise en œuvre, sur le terrain, des décisions d’attribution des 50 millions de centimes reparties sur trois phases. Renseignements pris auprès du 1er vice-président de l’APC, la situation actuelle en matière de l’avancement des projets de construction n’est pas comme l’avaient espéré les responsables de la commune. En effet, sur 360 aides octroyées à l’ensemble des demandeurs, seules 83 d’entre eux ont pu achever les travaux de construction d’une habitation, et ce après avoir bénéficié des trois tranches de l’aide financière de la Caisse nationale du logement. Le reste est constitué de 75 autres chefs de ménage qui en sont à leur deuxième tranche, en plus de 150 en attente de recevoir la première partie de l’aide. Parmi ces derniers, un nombre de désistement a été enregistré pour une raison ou une autre, notamment celles liées à l’incapacité de certains demandeurs à entamer une construction.
M. Haddadi
