“Dans une année au plus tard, le problème d’AEP ne se posera plus au niveau de notre commune”, nous a dit en premier lieu M. Arib Amar, maire de la commune de Frikat. “Avec l’arrivée de l’eau du barrage de Koudia Asserdoun de Bouira, notre population ne souffrira plus. Une fois que le réservoir de Tizi Larbaâ est réalisé, on pourra directement se servir de l’ancienne opération locales inhérentes à l’AEP”. Deux bâches à eau d’une capacité de 20 mètres cubes chacune sont réalisées respectivement à Ath Messaoud et aux Zourdani et qui sont remplies à partir des forages de Hellil et de Tajeris. “Nous remercions la directeur de l’hydraulique, M. Abbès, pour son déplacement jusqu’à la source de Tajerits où il a décidé d’accepter de capter l’eau de cette source en réalisant un mur écran pour emmagasiner ce liquide dont le débit est de 20 litres par seconde. Avec ce projet, on pourra alimenter les côtés est et ouest du chef-lieu ainsi que les Mokhtari”, a-t-il expliqué par ailleurs. Pour le moment, le projet qui a soulagé les citoyens est le captage de la source Thiqvouchine (les cruches). Cette dernière alimente le village d’Ath Niche. “Les femmes de ce village, qui se déplaçaient en hiver et en été à cinq kilomètres à la recherche de ce liquide à la source Tajeris ne le font plus. Vraiment, elles avaient souffert”, telle est l’intervention faite par Arezki Ghezali, un adjoint au maire, avant de nous parler de ce projet. “Il y a eu le captage de cette source (Thiqvouchine) puis la réalisation de presque cinq mille mètres linéaires de tuyauterie. Une bâche de vingt mètres cubes a été construite. Aujourd’hui, tout est opérationnel. C’est fini, les citoyens d’Ath H’cine sont soulagés”, a enchaîné le deuxième interlocuteur. La distribution est quotidienne. Les deux élus estiment que Frikat est un chantier à ciel ouvert dans tous les domaines.
Amar Ouramdane