“Un grave dépassement”

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“Un étudiant de la faculté des sciences humaines et sociales de Bouzaréah a été victime d’une agression physique et verbale de la part des responsables de la sécurité de ladite fac, le mercredi 14/05/2008 à 14h. L’agression s’est produite quand l’étudiant en question s’est rendu dans le bureau du service de sécurité pour s’expliquer sur certains agissements et abus d’autorité exercés su l’ensembles des étudiants par les agents du même service.

Alors le dictât de l’administration s’affirme quand les deux responsables de la sécurité et trois de leurs agents procèdent à la fermeture de la porte de leur bureau, faisant à l’étudiant un séquestre et objet de toutes sortes d’insultes et de persécutions. Face a cette situation, l’étudiant n’avait d’autre choix pour fuir que de casser la vitre de la à travers.

Juste après, des dizaines d’étudiants se sont rassemblés devant l’administration pour dénoncer son dictât et ses graves dépassements, comme ils ont décidé sous l’emprise du choc à la fermeture du portail principal du campus comme signe de protestation et de colère. Ils exigent des indemnisations morales et matérielles à l’étudiant victime qui s’est abîmé gravement la main.

Rappelons que le rôle de ces responsables est d’assurer les conditions de sécurité et non de produire de l’insécurit qui caractérise le campus depuis que ces responsables se désengageant de leurs responsabilités. En effet, ils deviennent source d’inquiétude puisqu’ils n’hésitent pas à provoquer et intimider les étudiants qui ne cessent de se plaindre. Face à ces doléances des étudiants et ces pratiques dictatoriales de l’administration, l’association Nedjma ne peut rester indifférente et rappelle que cette époque, déjà révolue, de répression a produit tant de désarroi et de révoltes chez les étudiants. En réalité, cela ne vise sans aucun doute que la restriction des libertés démocratiques et individuelles ainsi que le droit à la protestation.

Il ne s’agit en fait que d’une remise en cause d’une panoplie de droits et de libertés chèrement acquises par les luttes étudiantes progressistes.”

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