Ce congrès de deux jours (les 15 et 16 du mois en cours) sous le thème « Les changements climatiques : impact sur la santé et les productions alimentaires au Maghreb», est organisé par la Société algérienne de médecine vétérinaire (SAMV), et ce, en coordination avec l’Union maghrébine des associations vétérinaires (UMAVET).
Cette manifestation a été marquée par la participation de plus de 500 vétérinaires dont plus de 200 venus des autres pays du Maghreb et d’Europe.
A l’issue de ce rendez-vous, différents thèmes, non moins importants, ont été débattus par les congressistes en plénière et en atelier, à savoir la reproduction et les biotechnologies chez les bovin laitiers, le pastoralisme et la pathologie des petits ruminants et dromadaires.
Cette rencontre scientifique est organisée selon le ministre dans un contexte caractérisé par la crise mondiale mais aussi nationale qui touche le secteur avicole et pour faire un diagnostic de la situation du Maghreb car les prix des aliments sur le marché international, dont dépend le secteur avicole algérien, a connu une flambée remarquable.
Ainsi, il a tenu a informer que «les Européens ont triplé leur consommation de viande et ont diminué celle des céréales. Pire encore, l’Europe est en train d’utiliser le biocarburant qui est devenu une pratique fréquente dans plusieurs pays ». Cette pratique, selon la même source, a réduit sensiblement les espaces réservés à la culture des produits alimentaires, à la diminution des stocks mondiaux et par conséquence à la flambée des prix sur le marché international alors que ce secteur dans notre pays dépend de l’Europe ». Pour cela, « il faudra faire des diagnostics de la situation du Maghreb », a-t-il ajouté.
Le chef du département a soulevé le problème de la sécheresse en précisant ceci : « Il faut une adaptation et une gestion de la sécheresse car c’est un acteur qui agit sur la nature ».
Concernant l’importation de la viande, le ministre a expliqué que «la viande ovine est suspendue à l’importation jusqu’à la fin du mois d’août, ce qui n’est pas le cas de la viande congelée bovine».
Interrogé sur le statut des vétérinaires, le conférencier a répondu que « l’ordre des vétérinaires nécessite beaucoup de sagesse et nous sommes en passe de créer un conseil de l’Ordre des vétérinaires ».
Lemya Ouchenir