Il y avait en plus de M. Ould Ali, le directeur de la pêche, le chef de daïra des Ouadhias, la société civile. Il faut dire que la délégation est restée éblouie devant l’architecture traditionnelle du village, tout au long de la tournée au milieu des ruelles anciennes. Des pans entiers de l’histoire de la région ont été revisités, le village traditionnel d’Aït El Kaïd est, selon M. Ould Ali, classé patrimoine national, il dira à ce propos que le dossier de classement à été approuvé par la commission nationale “ il ne reste que la publication du décret sur le journal officiel” dira-t-il.
“Nous avons le devoir moral de préserver et de valoriser le patrimoine en tant que ressources et références culturelles et points de repères pour les générations futures” indiquera le directeur de la culture devant une assistance qui a réservé un accueil très chaleureux à la délégation. Interpellé par un jeune de l’association culturelle “Itran”, à propos de l’état inquiétant du site historique, M. Ould Ali rassurera son vis-à-vis “Nous sommes prêts à solliciter le fonds d’urgence du ministère de la Culture pour engager des travaux de restauration des quelques maisons qui menacent ruine, la cagnotte peut aller jusqu’a 300 millions de centimes,” déclare-t-il. Le directeur de la culture indiquera, par ailleurs, que la démarche consiste à classer les sites selon des critères précis entre autres, leur valeur historique, des sites ayant une valeur religieuse à l’image de la Zaouia de Sidi Ali Moussa, ou une valeur culturelle, traditionnelle à l’image du village Aït El Kaïd.
“Pour ce dernier, l’Etat veut préserver ce site et sa beauté qui incarne celle du village kabyle ancien pour une exploitation à la hauteur du statut de planification culturelle que nous voulons donner à des sites pareils” conclut M. Ould Ali.
A. Z.