Entamés il y a trois ans, les travaux de cette petite école, consistant en la livraison de trois classes, un bureau, une salle polyvalente et un bloc sanitaire, ont subi deux arrêts pour insuffisance de budget, nous dit-on. Bénéficiant d’une autorisation de programme d’un peu plus de six cents millions de centimes (600), à l’origine le projet a été revu à la hausse une première fois avec une rallonge de cent cinquante sept millions (157) de centimes sans pour autant que les entreprises chargées de sa réalisation ne l’aient menée à terme. Cette fois, dans le cadre d’une réévaluation globale, le projet vient de bénéficier d’une enveloppe de deux cent dix (210) millions de centimes pour le voir livré à la rentrée de septembre, estime un technicien. Sur les lieux nous avons remarqué qu’en dehors de la structure bétonnée et du briquetage extérieur, tout reste à faire. Ce qui nous amène à penser qu’il faudra mettre les bouchées doubles pour être au rendez-vous. Ce groupe scolaire devait voir le jour depuis déjà plus d’une année, mais les citoyens sont maintenant habitués à voir des projets entamés et jamais finis. Le cas de la polyclinique dont les travaux traînent en longueur depuis des années est à ce titre illustratif du suivi réservé aux travaux étatiques. C’est dire que cet état de fait n’est pas une première à Aïn El Hammam. Cette construction répondant à plusieurs impératifs est attendue pour palier les insuffisances en matières d’infrastructures dont souffre l’école de filles en contrebas. Elle est d’ailleurs considérée comme une annexe dont les locaux sont destinés aux classes du premier palier alors que le second demeurera sur place. Quant à la place libérée, elle est destinée à l’aménagement d’une cantine qui viendra soulager les parents contraints à des va-et-vient vers l’école lors de l’entrée et de la sortie des élèves. L’école de fille, située en plein centre-ville, est l’une des rares écoles de la commune à ne pas posséder de cantines. Bien que la nouvelle soit bien accueillie, les parents d’élèves sont tout même sceptiques quant à la date de livraison de l’école.
A. O. T.
