Les autorités locales de la commune de Sidi Aïch n’ont pas trouvé mieux que d’implanter la décharge publique au bas côté de la RN 26 et aux abords de l’oued Soummam.
Diversion supposée au début provisoire ; mais voilà que le provisoire a duré plus de cinq longues années. Les citoyens de Sidi Aïch et des contrées limitrophes, et surtout les usagers de la route qui doivent fermer les vitres pour traverser la zone, sont unanimes à dénoncer le laxisme des autorités.
L’implantation de ladite décharge en ce lieu est qualifiée à juste titre d’ailleurs de tragédie à tous les points de vue, d’autant plus que les ordures non calcinées dont des produits toxiques émanant de l’hôpital de Sidi Aïch, sont directement acheminés vers le lit de l’oued Soummam à coups de bulldozer, alors que la majorité des stations de pompage AEP se trouvent dans cette zone mettant en risque la santé de toute la population.
Nos gouvernants, qui organisent des séminaires à coups de milliards pour soi-disant planifier et relancer le tourisme devraient descendre sur le terrain et voir l’inévitable réalité quotidienne.
Jadis, le lieu était un havre de paix et ombrageux, où les automobilistes venus de loin avec leur famille faisaient une halte et bivouaquaient avant de continuer leur route.
Aujourd’hui, les eucalyptus plusieurs fois centenaires qui faisaient le charme des lieux sont calcinés.
Aussi, il est temps que les autorités locales et les mouvements associatifs prennent des mesures radicales pour la protection de l’environnement.
B. R
