Depuis le lancement du programme du logement social participatif, un quota de trente logements a été livré et habité par les acquéreurs. Ces trente unités sont implantées à proximité du siège de la CNAS. Ce n’est pas tout.
D’autres projets sont en cours de réalisation. Bien que ces programmes enregistrent des retards, les demandeurs ne perdent pas espoir.
On citera les cent quatre dont le taux d’avancement est très appréciable de même que les neuf autres réalisés au niveau du garage de l’ex-SNTV. Même les promoteurs immobiliers réalisent leurs quotas. Plus d’une centaine d’autres sont en voie d’achèvement au contrebas du parc communal. D’autres logements sont en phase de livraison en face du parc. Au total, plus de trois cents logements vont s’ajouter au parc immobilier de cette commune. Quant aux autres projets non encore lancés, ils sont nombreux.
Le démarrage des chantiers est soumis aux procédures administratives. C’est dire que l’engouement est grandiose bien que le coût ait augmenté en raison de la flambée des prix de matériaux de construction.
Ces augmentations ont freiné quelque peu l’activité au niveau des chantiers. Etant une commune possédant un foncier des plus grands de la wilaya, Draâ El Mizan recèle des programmes importants. Même pour le logement social locatif des immeubles poussent comme des champignons au niveau de la nouvelle-ville.
Au rythme où vont les travaux, on pourra dire que d’ici quelques années, la crise de logement sera atténuée. “Ce ne sont pas les projets qui manquent, mais c’est surtout les entreprises réalisatrices notamment pour le LSL”, nous a confié une autre source.
Et de préciser : “Pour ce genre de ce logement, les prix du mètre carré bâti n’ont presque pas évolué en dépit de l’augmentation des prix des matériaux de construction”. En définitive, quelque soit la formule pour laquelle a opté le citoyen, l’essentiel pour lui est d’avoir un toit. “Nous sommes un couple d’enseignants, nous avons versé toutes nos économies mais on continue toujours à louer un logement chez un particulier en raison du retard dans la réalisation du projet auquel nous avons participé.
Il faut attendre quand même. C’est juste une question de mois”, a précisé cet enseignant.
Amar Ouramdane