50% de réduction sur les cotisations d’assurance

Partager

Au cours de ces deux journées où sont invités les responsables de la Protection civile, des Forêts, de l’Union des coopératives agricoles, des services de l’agriculture, de l’environnement et de l’ensemble des céréaculteurs et où sont programmées plusieurs conférences en rapport avec l’activité des céréaculteurs et de la prévention des incendies, les responsables de la CRMA ont indiqué, au grand bonheur des agriculteurs, que cette année il y a, d’une part, une réduction de 50% de la cotisation d’assurance et que, d’autre part, la deuxième tranche sur 50% qui reste est payable par facilités.

Le but de ces journées, soulignent Moncef Hamimi et Madjid Oulebsir, respectivement P-DG et directeur de la CRMA de Béjaïa, est de sensibiliser les céréaculteurs sur les conditions générales d’assurances des récoltes sur pied, c’est-à-dire de leur expliquer dans quels cas ils sont assurables et dans quels cas ils ne le sont pas.

Et à ce sujet, sur les dépliants relatifs à la prévention des incendies des récoltes sur pied, il y a, données sous forme de conseils, pas moins de 14 précautions à prendre, comme confectionner des “tournières” en bandes de deux à quatre mètres autour des cultures au niveau des champs ou éviter de moissonner durant les fortes chaleurs de la journée ou par temps venteux au niveau des moissonneuses batteuses. La non observation de l’une de ces 14 précautions peut se révéler une cause de non-remboursement des dommages subis.

Comme pour tout assuré, le céréaculteur, même s’il est sociétaire de sa compagnie d’assurance, au moment du remboursement d’un sinistre subi, l’assurer lui sortira presque toujours un argument selon lequel l’assurance qu’il a contractée ne couvre pas exactement le dommage occasionné.

Il reste à espérer que ces journées portes ouvertes organisées plutôt sous forme de journées d’étude permettront aux uns de savoir ce que couvre avec précision leur contrat d’assurance et aux autres de rembourser les dommages sans trop rechigner.

B. Mouhoub

Partager