l Ces dernières années plusieurs céréalicuteurs ont opté pour les cultures fourragères, lesquelles ne nécessitent pas beaucoup d’investissement et d’efforts, les orages de ces jours-ci viennent néanmoins d’anéantir leurs espoirs et fausser leurs calculs. En effet, depuis la semaine dernière, de fortes pluies s’abattent sur toute la localité, pendant que les bulletins météorologiques confirment la persistance de ce mauvais temps. Aussi, les fellahs qui ont misé sur la récolte de l’avoine vivent la peur aux tripes, d’autant plus que beaucoup d’entre eux ont déjà commencé la fenaison. “C’est une grande catastrophe pour ceux qui ont coupé leur avoine et qui ne l’ont pas mis à l’abri dans les hangars. Il en est de même pour l’avoine qui n’est pas coupé et qui est arrivé à maturité actuellement car les épis s’ouvrent et les graines de la future semence tombent, ce qui entraîne sa perte de valeur sur le marché”, nous déclare aâmi Slimane. En ce qui concerne également la luzerne, le risque est le même d’autant plus que son ensilage ne se fait pas du jour au lendemain. Néanmoins, malgré ces mécontentements, les maraîchers et les céréaliculteurs de la vallée sud de Tizi Ouzou, toujours sur qui-vive en ce qui concerne la protection de leurs cultures, gardent l’espoir d’une bonne récolte.
Ainsi, d’ores et déjà les propriétaires des moissonneuses-batteuses préparent leurs grosses machines pour la prochaine campagne qui débutera dans quelques petites semaines.
Essaïd N’Aït Kaci