Une plateforme de revendication accompagnée de la pétitions sera déposée chez le wali et la DE.
Cette journée d’actions aura comme point d’orgue la régularisation de la situation financière pendante depuis 2001, entre autres les échelons, les allocations familiales, les primes de scolarité, les heures supplémentaires, les contrats, la situation des vacataires, les arriérés de salaires. Comme elle sera l’occasion de soulever la problématique de la gestion des œuvres sociales. D’ailleurs, c’est autour de cette question que l’UNPEF avait lancé la pétition qui sera remise au directeur de l’éducation et au wali.
La gestion des œuvres sociales, détenue depuis toujours par le SETE (Syndicat d’entreprise des travailleurs de l’éducation) affilié à l’UGTA, fait jaser tous les syndicats qui réclament tous leur part dans l’administration de cette boîte à privilèges et où une grande cagnotte tirée des contributions des travailleurs de l’éducation est comptabilisée annuellement. « C’est l’argent de tous les travailleurs. Ça équivaut à 3% de la masse salariale pour près de 22 000 fonctionnaires dans le secteur « , dira le président de l’UNPEF, Hacène Sarni.
» L’UNPEF exige un bilan des œuvres sociales des deux derniers mandats elle demande aussi la suspension de la 158/94 (décision relative à la gestion des œuvres sociales), nous voulons que l’argent des travailleurs soient gérés par les travailleurs dans les établissements scolaires », a-t-il soutenu et de souligner que » le syndicat doit se concentrer sur la gestion des problèmes des travailleurs « . Et d’accuser l’UGTA qui » prend en otage les travailleurs par leur argent versé aux œuvres sociales. «
Au sujet de la situation financière des travailleurs de l’Education, l’UNPEF tire à boulets rouges sur » certains gestionnaires du service paie » tout en épargnant le premier responsable du secteur dans la wilaya qui, lui, est encensé de louanges : » Les bonnes intentions et le travail titanesque de monsieur le Directeur de l’Education qui passe parfois jusqu’à 14 heures de travail harassant « .
Malheureusement le marasme continue, signale encore l’UNPEF. Une situation imputée donc selon ce syndicat à » l’anarchie et au désordre ainsi que l’autoritarisme du chef de service avec ses subalternes qui n’ont rien à voir avec la gestion d’un service aussi important « , que celui de la paie.
Ce sont » des médiocres qui infestent le secteur de l’éducation de Tizi-Ouzou, qui soutiennent des médiocres au sein de ce service », accuse le syndicat, dont le siège est à la DE. Alors qu’un soutien indéfectible est lancé à l’égard du directeur de l’Education, l’UNPEF se demande pourquoi le service-paie est dépourvu du service d’ordre..
Et de signaler qu’un réseau informatique, acheté pour le service paie, n’a pas été installé à ce jour. »
Parce que ce service est incompétent et limité, il y a des saboteurs à l’intérieur de ce service », croit savoir M. Sarni. La protestation de demain, lancée par ce syndicat, vise également la quête de réponses à certaines questions qu’il se pose au sujet du même service paie coupable, selon lui de la situation précaire des travailleurs de l’Education : « Pourquoi le service ne fait jamais d’erreur quant il s’agit du traitement des ponctions sur salaire? Quant à la régularisation des situations des travailleurs telles les carrières-le travail prend jusqu’à 5 ans, ce qui prouve leur limite dans la gestion du service. » Et pour étayer son inquiétude et appuyer la justesse de son action de demain, l’UNPEF affirme que « des enseignants ayant des enfants actuellement scolarisés n’ont pas perçu leurs allocations familiales que dire alors des échelons, les heures supplémentaires, les vacataires et contractuels ayant exercé 2 à 3 ans et non payés à ce jour. On demande l’assainissement de ce service « .
M.A.T
