l La visite du chanteur Aït Menguellet, à l’occasion de la fête des cerises, n’est pas passée inaperçue à Larbaâ Nath Irathen. Il n’a cessé d’être assailli, pendant toute sa visite, par les jeunes et moins jeunes mais aussi par les femmes qui ont tenu à immortaliser l’instant à grand renfort d’appareils photographiques ou de portables. Aït Menguellet s’est patiemment prêté au long exercice des séances photos. Une dame a tenu à photographier toute sa maisonnées en compagnie de l’artiste qui s’est gentiment accroupi pour se mettre au niveau de la taille des chérubins. Les gens s’agglutinaient autour de lui, cetains pour l’embrasser et lui dire toute leur amitié ou tout simplement pour voir de près le monument vivant de la chanson kabyle. Auparavant, il avait visité les stands ou étaient exposés les cerises et a discuté avec les producteurs. Il dira : “La résurrection de cette fête est une très bonne chose pour cette région. C’est un repère culturel important qu’il faut préserver. Il faut aussi aider les producteurs de cerises pour que ce fruit revienne au même niveau de production et de qualité qu’auparavant”.
Lounis s’est intéressé à tous les produits étalés sur les stands, particulièrement les objets artisanaux. Il s’est fait dédicacer par Mr Omar Kerdja un lexique des sciences de la nature où l’on peut trouver les appellations de toutes les plantes et animaux du terroir en français, en kabyle et en arabe. Lounis a vivement encouragé l’auteur du lexique qu’il trouve très utile. Lounis Aït Menguellet jouit ici d’une grande considération. Il a bercé l’enfance de plusieurs générations qui lui sont reconnaissantes d’avoir créé tout un imaginaire poétique inimitable autour de l’amour et des autres aspects plus prosaïques de l’existence. Ce chanteur des cimes, de l’absolu et du rêve est estimé des Ath Irathen qui continuent de se laisser bercer par ses mélodies envoûtantes et un verbe ciselé de main de maître.
M. Amarouche
