Le chemin intercommunal vers Aïn Zaouia en chantier

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Si les autorités de Frikat déploient d’énormes efforts en vue de faciliter l’accès à leurs concitoyens dans le territoire de leur municipalité, les autres projets retenus dans le cadre des plans sectoriels de développement renforcent davantage cette opportunité. Actuellement, Frikat bénéficie de deux opérations importantes : la première est celle qui la relie à Bounouh par le CW 04. Ainsi, la réfection en béton bitumineux de ce tronçon ô combien indispensable pour le développement de toute activité arrive à terme, une autre est en cours. Il s’agit du bitumage du chemin intercommunal la reliant à la municipalité de Aïn Zaouia. Ce projet d’une distance d’environ six kilomètres est pris en charge dans le cadre des PSD. Les travaux sont en cours. Même si cette route a été réfectionnée seulement depuis quelques années, elle est devenue impraticable. Certains nous ont confié que son bitumage n’a pas tenu longtemps en raison surtout du sol mouvant de la région. Actuellement, l’entreprise procède au décapage entier de toute la largeur de la route. En d’autres termes, il faudrait atteindre une profondeur plus solide. En tous cas, nous a-t-on dit, la qualité des travaux sera beaucoup plus meilleure car le suivi est permanent à ce niveau. Pour les citoyens de Frikat, le bitumage en B.B. des deux axes routier précités constitue une aubaine et une facilité pour se déplacer par exemple vers Boghni. Ainsi, au lieu de faire le détour par Draâ El Mizan, ce qui constitue non seulement une perte de temps, mais aussi d’argent, le voyageur peut transiter par Aïn Zaouia. De même que pour les citoyens de cette dernière municipalité qui auront à se déplacer vers Bounouh. Enfin, avant de quitter le siège de l’APC de Frikat, le maire nous a confié qu’un ouvrage d’art a été réalisé au niveau de la piste d’Ivousgassène. En définitive, à Frikat, l’amélioration du réseau routier est devenue la préoccupation des élus locaux. Pour ces derniers, il ne faudrait plus parler de l’enclavement des villages et des hameaux d’ici quelques années car leurs concitoyens avaient longuement souffert de ce manque.

Amar Ouramdane

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