Tidets yetwafren en tournage

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l Un groupe de jeunes cinéastes regroupés dans la Coopérative d’édition et distribution audiovisuelle de Bordj Ménaïel (Boumerdès) vient de lancer un film intitulé Tidets yetwafren (la vérité cachée). Des séquences de plusieurs minutes présentées sur un CD montraient déjà le degré d’émotion évidente que susciterait ce produit au terme de sa réalisation. Les premières images et scènes filmiques gravées sur ce CD augurent d’ores et déjà de la beauté et de la réussite attendues de ce long métrage (1h40 mn) en tamazight, dont les producteurs prévoient sa traduction en d’autres langues aussitôt que les moyens auront été réunis. Quelque 64 hommes et femmes (acteurs et techniciens) participent à cette réalisation dont les sites de tournage sont notamment Ighomrassen, dans la commune des Issers, Aâmouche, commune de Timezrit, la ville et la plage de Boumerdès (pour cette wilaya de l’ex-Rocher Noir), et à l’hôpital Balloua, les bâtiments bleus, la gare routière (pour le chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou). Le groupe technique et artistique de cette œuvre sont notamment Daoud Kahina (productrice), Dichou Rabah (scénariste-réalisateur), Ghoumrassi Mustapha (aide réalisateur), Siar Lounès (casting), Kaouane Mohamed-Saïd (régisseur), Djamila, Tourak Khaled, etc.

Dans un village kabyle habitaient Hamu (handicapé), son frère Kaci (cupide à outrance) et leurs épouses respectives Djamila (enceinte) et Samia. Les querelles mènent à l’expulsion de Hamu par son frère Kaci de son poste de travail pour l’obliger à vivre de la chasse avec son chien. Hamou meurt dans un accident pendant une partie de chasse en montagne. Quelques jours plus tard, sa femme donne naissance à un garçon. Au bout de quelques années, l’enfant est pris par son oncle Kaci pour l’abandonner avec le chien de son père dans la forêt… Par hasard, un chasseur, père de Cécilia et voisin de Kaci, passant par là, entendit les pleurs de l’enfant, reconnaît le chien… Une émouvante et tragique histoire dont les réalisateurs ont hâte de concrétiser la mise en image et sa diffusion au grand public. A cet effet, ils appellent au soutien et à la participation par tous au financement de l’œuvre. Les autorités locales ont promis de l’aide à l’équipe, mais à l’horizon on ne voit rien venir…

Rachid Khelouat

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