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Sale temps, sale argent

n La Commission nationale pour l’amnistie générale (CNAG) a “gelé ses activités sur ordre des autorités”. Après 7 mois d’existence, l’énigmatique commission disparaît, mais avec la promesse de la création d’une autre commission. On sait maintenant que la première faisait dans le “détournement d’argent et de business” (dixit Ahmed Ouyahia devant les députés). Le président de la CNAG, lui, rétorque qu’il ne faisait pas d’affaires et d’ajouter : “Nous avons financé nos activités avec notre propre argent”. Ainsi les “autorités” — dont Ouyahia fait partie — arrêtent les activités de la CNAG, et le chef du gouvernement censé être le porte-parole des autorités dans le pays en donne les raisons et promet des poursuites judiciaires. Le premier concerné, le président de la CNAG, dément le chef du gouvernement. Mais Bon Dieu dans quel pays nous vivons ! Des gens créent une commission nationale pour un projet qui n’est pas encore né. Ils détournent de l’argent, ils arrêtent leur association, en promettant d’en créer une autre. C’est déjà du business associatif.

Ouziri

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