L’autre hommage de la Kabylie à Lounès Matoub

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Pour réussir cet événement qui s’annonce grandiose, plusieurs partenaires se sont associés dont la Fondation Matoub-Lounès, le Mouvement citoyen ainsi que plus d’une vingtaine d’associations culturelles de la région.

Des réunions de coordination ont eu lieu depuis le début de cette semaine au siège d’une association très active dans la ville de Tizi Ouzou. On apprend que cette fois, un hommage digne de ce nom sera rendu au Rebelle puisqu’il s’agit d’un anniversaire particulier : le dixième.

La commémoration n’aura pas lieu uniquement au chef-lieu de la wilaya mais elle s’étalera à plusieurs communes, selon le responsable de l’une des associations partie prenante de l’événement.

Pour l’instant, aucune information n’est disponible sur la nature des activités en question. Mais on croit savoir qu’un colloque de grande envergure se tiendra dans la capitale du Djurdjura autour de la vie et l’œuvre ainsi que du combat de Lounès Matoub.

Des spécialistes en poésie et en musicologie sont contactés pour assurer l’animation de cette rencontre.

Dans les jours qui suivront, le programme de cette manifestation sera rendu public par les concernés, a-t-on appris. La Voix d’un peuple, le film documentaire réalisé en France par un jeune producteur, Youcef Lalami, sera également projeté dans les salles de spectacles de Tizi Ouzou et Bgayet.

Toujours dans le cadre de la célébration du dixième anniversaire de l’assassinat de Lounès Matoub, l’écrivain Mohand Ouramdane Larab publiera un livre où sont rassemblé l’intégralité des poèmes du Rebelle, soit deux cent vingt textes.

L’ouvrage sera édité par les éditions Le Savoir, sans aucune subvention de la part de l’Etat. Le dixième anniversaire de la disparition du Matoub n’est qu’une date car durant toute l’année, la Kabylie vit quotidiennement avec ses chansons.

Une virée dans n’importe quelle rue d’une ville de Kabylie peut illustrer amplement l’immortalité de Lounès Matoub, et ce en dépit de la censure qui continue à le frapper dans les médias aussi bien publics que privés.

Aomar Mohellebi

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