Ainsi, l’énergie verte est arrivée depuis près de deux ans à Draâ Sachem et à Boufhaima.
Un autre projet vient d’être lancé à quelques centaines de mètres du quartier dit l’Abattoir. Le village d’Ouled Aïssa ainsi que les hameaux environnants sont concernés par cette opération.
“C’est une inscription de 2006 retenue dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République de distribution de gaz naturel. Il y a eu un retard dans le lancement de cette opération en raison notamment du manque d’entreprises spécialisées dans ce domaine”, nous a signalé une source locale.
Rencontré sur le chantier chargé du projet, un président du comité de l’un des villages de cette grappe nous a appris que pas moins de 180 (cent quatre vingt) foyers seront concernés.
Alors que nous avons appris par ailleurs qu’en raison du relief un peu accidenté de cette localité, la durée de réalisation a été fixée à onze mois.
Ainsi, si les travaux étaient menés à la cadence voulue, d’ici l’hiver prochain, les citoyens de cette localité abandonneraient leurs bouteilles de gaz au profit de cette énergie.
Il y a lieu de rappeler que les comités de villages de cette contrée ont à maintes reprises interpellé les autorités pour le lancement de ce projet programmé par la Direction des mines et de l’industrie de la wilaya.
D’autres propositions ont été faites pour toucher le maximum de citoyens d’ici 2012. Si cette énergie va arriver aux villages, il ne faut pas oublier qu’au moins une quarantaine de foyers au niveau de la cité Caper ainsi que les Boumriche juste en face de la station n’en bénéficient pas encore.
“Pourtant, nous avons remis une lettre explicative au ministre de l’Energie lors de son passage en 2004 quand il a inauguré le projet dont ont bénéficié les habitants du lotissement social”, a tenu à nous rappeler un citoyen du quartier en question.
En définitive, même s’il y a eu tout de même une avancée dans la distribution du gaz naturel dans cette municipalité, le taux de couverture reste tout de même en deçà de l’espérance des citoyens.
Amar Ouramdane
