830 candidats en tamazight

Partager

l Pour la deuxième année, les candidats au BEM vont composer en tamazight. Ainsi, après treize ans, c’est-à-dire depuis son introduction dans le système éducatif, la langue de Massinissa commence à devenir officielle dans les examens. A Draâ El Mizan, elle a été enseignée depuis 1995 notamment aux CEM Frères-Harchaoui et Krim-Rabah, comme elle a été introduite à Aïn Zaouïa. Pour cette année, c’est le centre d’examen collège Frères-Harchaoui avec ses dix-neuf salles qui a été retenu pour le déroulement de l’épreuve de tamazight qui aura lieu le troisième jour dans l’après-midi avec une durée d’une heure et demi. “C’est pratique. Ainsi, il n’y aura pas de perturbations”, nous a déclaré un professeur de Tamazight. Certes, c’est une avancée remarquable, mais les pionniers de cette langue pensent que cela reste très insuffisant. “Les résultats que nous avons obtenus l’an dernier montrent bel et bien que nos enfants ont un engouement grandiose pour l’apprentissage de leur langue maternelle. Au bout de quatre ans d’études, ils savent lire, écrire, produire des textes et même des poèmes”, nous a confié un professeur de tamazight. Effectivement, il nous a été donné d’apprendre que des élèves arabophones excellent dans cette langue. “16/20 est la note d’une fille arabophone l’an dernier dans l’une de nos classes de 4e AM”, telle est une autre affirmation d’un professeur de tamazight au CEM Frères-Harchaoui. Il est attendu sa généralisation car c’est une demande même de la part des élèves. “A quand tamazight dans notre établissement ?” se demande un élève de Frikat.

Notons enfin que durant l’année scolaire 2007/2008, elle a été introduite dans les classes de 1ère AS littéraire au lycée Ali-Mellah. C’est d’ailleurs le souhait de tous les élèves qui l’ont étudiée dans les collèges.

A. O

Partager