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Les extraits de naissance au compte-gouttes

Une situation qui ne va pas sans se répercuter sur la demande des pièces d’état civil, créant souvent des chaînes interminables au niveau du service de l’APC. La demande la plus importante va, ces derniers temps, vers l’extrait de naissance numéro 12, sans lequel on ne vous délivre ni carte d’identité nationale ni passeport. Ladite pièce, comprenant des mentions marginales comme exigé par les administrations, est la plus demandée par les usagers de la mairie. Ce qui conduit la plupart de ceux qui se présentent au service d’état civil à exiger le document numéro 12. Celui-ci n’est d’ailleurs délivré qu’aux natifs de la commune sur présentation du livret de famille. Devant l’afflux des demandeurs ces derniers jours, les services de l’APC, par souci d’économie, peut-être, ont limité à deux le nombre d’extraits de naissance par personne. Quant à ceux qui en voudraient plus, ils seront priés de se rendre chez le photographe du coin pour, moyennant cinq dinars pièces, photocopier l’imprimé tant désiré dont la qualité n’est pas toujours identique à l’original. Les plus malins changent de guichet à plusieurs reprises ou reviennent le lendemain. La perte de temps et d’argent n’est pas du goût des contribuables qui subissent décision. Quant à l’argument supposé que “le quota alloué par la wilaya aux APC est insuffisant”, il est vite battu en brèche par suggestion que la municipalité devrait faire l’acquisition d’un photocopieur industriel, une priorité, avant toute autre, dans l’intérêt des citoyens. Jusqu’à présent, les administrés se sont fait délivrer gratuitement des pièces d’état civil en nombre voulu. La crise économique a-t-elle atteint les APC au point où elles ne peuvent même plus faire face à la demande en extraits de naissance ? Nous osons croire que cette restriction n’est que passagère et que la commune saura remédier à cette situation dès que possible.

A. O. T.

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