l Le tarif du transport de voyageurs, adopté par les transporteurs privés, est jugé excessif, particulièrement par les ouvriers qui déboursent quotidiennement 40 DA pour un trajet d’à peine
7 km entre la ville de M’chedallah et celle de Saharidj. Auparavant, les transporteurs justifiaient cette surfacturation par l’état de la route, ce qui engendrait de fréquentes pannes, mais à présent que cette route est réaménagée et même modernisée, rien ne justifie le maintien de ce tarif hors normes. Selon la réglementation en vigueur, et avec une piètre prestation, la plupart des fourgons assurant cette desserte, sont dans un état de délabrement avancé, démunis de tout confort, usés par de longues années de service, ils finissent par devenir un vrai danger public. L’état de ces moyens de transport en commun démontre, on ne peut mieux, que tout le tapage qui se fait autour de la prévention routière tombe, malheureusement, dans l’oreille de sourds. Les appels quotidiens lancés par les médias et autres panneaux de sensibilisation à l’intention des routiers se perdent dans les ravins de ces contrées, le seul appel qu’ils écoutent est celui du gain facile au détriment des bourses et de la sécurité des voyageurs.
Omar Soualah
