Ce sont surtout les cafétérias, les restaurants, les pizzerias… qui sont pris pour cibles par ces contrôleurs qui n’épargnent pas le moindre détail ayant trait à l’hygiène.
“Ils nous demandent même les certificats médicaux du personnel”, précise un commerçant, propriétaire d’une cafétéria.
“Sinon, ces agents du service d’hygiène exigent que tout soit propre et à la moindre défaillance, ils nous convoquent et nous donnent rendez-vous quelques jours après dans leur bureau”, explique encore le même commerçant. Pour le dernier, il n’y a pas l’ombre d’un doute que tout manquement sera suivi d’une sanction, dans pareil cas, le commerçant s’en sort souvent par une amende.
Le même commerçant, qui vient d’être lui-même convoqué pour avoir laissé un de ses employés travailler avec une cigarette aux lèvres. Ces sorties inopinées des services d’hygiène sont à saluer “cela forcera tout le monde à respecter les règles de l’hygiène”, a-t-il dit. Une opinion qui est partagée par plus d’un à Fréha.
Cela dit, l’on se demande pourquoi avoir attendu qu’une catastrophe arrive pour enfin réagir. Les commerçants de Fréha sont en effet unanimes à dire que ces visites des contrôleurs d’hygiène étaient quasi inexistantes avant cette histoire de pizza périmée qui a fait une centaine de victimes. Tout le monde fait, en fait, un bien entre le déploiement des services d’hygiène et cet incident, quoiqu’il en soit, la présence de ces agents ne peut qu’anéantir les risques que de telles intoxications se reproduisent. Il faut dire que les risques augmentent en cette période de l’année, marquée par les grandes chaleurs.
M. O. B.