Ce sont deux visages diamétralement opposés que nous a offert l’école primaire I d’Aït Abdelmoumène, dans la commune de Tizi n’Tleta, daïra des Ouadhias.
En l’espace de moins d’une année, cette école que nous avons visité récemment semble renaître d’un traumatisme résultat d’un laisser-aller le temps où l’école souffrait sous les décombres de l’oubli, une situation que nous avons relaté dans l’une de nos précédentes éditions, l’on se souvient de ce cri d’alerte lancé par certains enseignants et qui semble trouver un échos favorable auprès des autorités locales. “Nos établissements retrouvent peu à peu son image et son statut à la hauteur du village”, nous déclarera M. Hocine Taib, directeur intérimaire de l’école. Il faut dire dans se sens que cette nouvelle “vie” que retrouve cet établissement n’est guère étrangère à cette nouvelle approche de gestion préconisé par le responsable de cet établissement. Il faut dire dans ce sillage que l’opération de réhabilitation de l’école primaire Aït Abdelmoumène I a touché entre autres les deux classes qui risquait l’effondrement, un programme de 189 millions de centimes, dégagé par les autorités locales, a permis, en effet, la réfection de toute l’étanchéité ainsi que la peinture extérieure et intérieure.
Cette dernière opération a été prise en charge par la régie communale. Une simple virée à cette école nous a permis de constater l’énorme avancée qu’a connue cet établissement qui a formé des dizaines de générations : hygiène irréprochable, une cantine propre, un bloc sanitaire tout neuf… Bref, une nouvelle infrastructure qui offre un avenir bien prospère pour cette école. “C’est un travail de longue haleine où s’est conjugué l’effort de plusieurs partis, la daïra, l’APC, les parents d’élèves, les employés de l’école, les enseignants, tous ont mis leurs pierres à l’édifice. Nous avons le même objectif redonner le blason à l’école Aït Abdelmoumène I”, nous dira M. Taib.
Ce dernier pense qu’il reste encore du travail, à commencer par la dotation de son établissement d’un mobilier qui lui manque cruellement. Notre interlocuteur citera également la nécessité d’affecter un gardien de nuit afin de sécuriser la cantine scolaire. D’autres petits travaux, qui nécessitent pas les enveloppes colossales sont également attendus, à l’image de l’entrée de l’établissement qui ne porte actuellement aucune référence, un arc portant le nom de l’école ne serait pas en plus. Nous avons quitté l’école primaire Aït Abdeloumène I sur une note d’espoir car, malgré les temps durs et pénibles, cet établissement refuse de sombrer sous les décombres de l’oubli, grâce aux hommes… tant qu’il y aura des hommes.
A. Z.